Crash de la Caravelle : une cérémonie teintée d’amertume
Neuvième samedi de manifestation pour les anti-pass et anti-vaccin dans les principales villes françaises. De nombreux Azuréens ont fait le déplacement à Paris pour la manifestation au départ de la place Wagram.
A Nice, les manifestants se retrouvent, comme chaque semaine, à partir de h, pour un cortège au départ de la place Garibaldi en direction du centreville.
La semaine dernière personnes selon la police et selon les organisateurs avaient défilé dans la capitale azuréenne.
Le 11 septembre 1968, à 10 h 53, la Caravelle Ajaccionice d’air-france s’est abîmée en mer au large d’antibes, trois minutes avant l’atterrissage. Le bilan fut de 95 morts dont treize enfants. Contrairement aux usages, lors de la commémoration du cinquante-troisième anniversaire de la catastrophe, hier à Nice, Mathieu Paoli, 77 ans, président de l’association des familles des victimes, a prononcé un discours offensif. Il a rappelé ce qu’il avait écrit à Emmanuel Macron, le 12 juillet : « Cela assez duré ! » Après avoir obtenu, après des décennies de combat, la déclassification de documents « secret-défense », Mathieu Paoli s’impatiente, ne voyant pas d’avancée concrète : « J’attends que madame la Ministre des Armées
ame tienne informé. Je suis impatient d’avoir de ses nouvelles. »
Le dossier
« en bonne voie »
Le préfet Bernard Gonzalez a déposé la gerbe du président de la République au pied de la stèle où sont gravés les 95 noms à jamais disparus. Un signe fort, selon le maire Christian Estrosi qui estime que le dossier est « en bonne voie ».
Mathieu Paoli reste pourtant dubitatif et amer. Seule l’abnégation de la juge d’instruction Maryline Nicolas le rassure. Elle a pu récupérer le carnet de bord de la frégate lance-missiles Suffren . Une pièce à conviction essentielle puisque l’hypothèse d’un tir d’un missile d’entraînement ayant atteint la Caravelle est privilégiée par les proches des victimes. Mathieu Paoli espère aussi des photos de la carlingue qui gît, comme le sous-marin la Minerve ,par 2300mdefond: « Cela nous permettrait de voir l’état des réacteurs. »
L’état des deux voitures, à l’état d’épave, laissait deviner la violence du choc. Pour des raisons qui restent encore à déterminer précisément, deux véhicules sont entrés en collision, hier vers heures, à hauteur du de l’avenue Michel-jourdan à Cannes.
Âgé de ans, le conducteur d’une Peugeot, victime notamment d’un traumatisme crânien, a dû être désincarcéré par les pompiers avant d’être conduit à l’hôpital. Le conducteur de l’autre voiture, une puissante Audi, n’a pas eu besoin d’une telle prise en charge. D’après les premières explications données aux policiers qui se sont rendus sur place, les deux voitures se suivaient car les deux conducteurs cannois se connaissaient, quand la Peugeot aurait entamé un demitour, avant d’être violemment percutée. Un périmètre de sécurité a été étable sur cette portion de l’avenue Michel-jourdan au coeur de Cannes-la Bocca, jusqu’à l’enlèvement complet des véhicules et le nettoyage de la chaussée.