Nice-Matin (Cannes)

La boulangeri­e l’olivier reprend le flambeau

Venus de Paris, avec leur jeune fils, Angela et Ludovic Grosjean succèdent aux Délices de Caussols. Le couple savoure leur nouvelle vie sur la commune.

- JACKIE DIEREN

Depuis hier, après onze ans d’existence, la boulangeri­e-pâtisserie Les délices de Caussols cède la place à la boulangeri­e l’olivier. Franck et Angélique passent le four à Ludovic et Angela Grosjean. Les nouveaux boulangers ont laissé sans regret Paris derrière eux pour devenir Caussolois : « Ici, ça fait du bien, Paris c’était… trop de monde, trop de bruit ! » Ils sont les heureux parents d’un jeune garçon de 18 mois, Olivier, d’où le nom de la boulangeri­e. Ludovic, boulanger, pâtissier et cuisinier, est pour l’instant seul au four et recherche activement un boulanger confirmé, ou non si motivé, pour travailler avec « bonne humeur et tranquilli­té. »

Une farine

 % naturelle

Ludovic fait également une tournée livraison tous les jours dans six villages et hameaux des alentours, il livre son pain aux profession­nels comme aux particulie­rs. La partie commerce et terrasse sera le domaine d’angela, franco-colombienn­e.

Ludovic annonce un changement côté farine : « C’est une farine label rouge, complèteme­nt brute, venant des différents moulins de Foricher, 100 % française, sans additif, ni acide ascorbique, ce n’est pas du bio officiel, mais pour moi, c’est biologique, du naturel. C’est une farine qui demande au boulanger de surveiller tout le temps son travail, les températur­es, d’hydrater plus froid ou plus chaud en permanence. C’est au boulanger de s’adapter à sa farine et pas le contraire. »

Le nouveau boulanger mise sur un gros pain qu’il appelle le Calern, du nom du plateau caussolois, ce sera, il l’espère : « le best-seller ! C’est un pain qui se conserve très longtemps, il peut tenir la semaine. Le but est de développer tout ce qui est gros pain : nature, avec fruits secs, graines, voir huiles essentiell­es. » Mais la diversité est dans les présentoir­s avec de belles baguettes et autres pains. Les prix restent les mêmes.

À la question, ferez-vous le claps, le gâteau phare de Franck, l’ancien boulanger, un biscuit aux amandes et noisettes recouvert d’un fin macaron : « Je ne ferais pas le claps, ça fera partie du détachemen­t avant/après, mais j’aurais de bonnes choses à proposer. » Côté pâtisserie­s, elles seront aussi bien à lui : « très centrées sur le goût, je ne suis pas un artiste, je vais plus à l’essentiel, peut-être basique au visuel, moi je veux que ce soit bon, que mes pâtisserie­s rappellent les madeleines de Proust à chaque personne. » Avec une gamme de pâtisserie­s, variée suivant les saisons, il y aura bien sûr les classiques et des gros gâteaux sur demande. Pains au levain, viennoiser­ies, pâtisserie­s, snacking et plus encore, voilà deux jours que les Caussolois, randonneur­s et cyclistes ont repris leurs habitudes et découvert leurs nouveaux boulangers­pâtissiers et leurs spécialité­s.

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(Photo Jackie Dieren) Angela et Ludovic les nouveaux gérants de la boulangeri­e l’olivier.

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