La réponse cinglante du député Loïc Dombreval aux chasseurs
Loïc Dombreval a sorti l’artillerie lourde ! Dans son viseur, les attaques dont sa proposition de loi contre la maltraitance animale – étudiée cet automne par le Sénat – a fait l’objet de critiques il y a quelques jours lors des manifestations des chasseurs à Toulon ou à Gap. Ceux-ci protestaient en premier lieu contre les récentes décisions du Conseil d’état interdisant plusieurs chasses traditionnelles. Mais ils ont également émis des craintes de voir la loi défendue par Loïc Dombreval porter une nouvelle atteinte à « leur liberté de chasser ».
« Cette proposition de loi n’est en aucun cas une attaque contre la ruralité », a donc tenu à préciser le député de la 2e circonscription des Alpes-maritimes, ancien maire de Vence, dans un communiqué au ton très vite cinglant. « Certains de ces manifestants, forts de leur volonté de défendre la “ruralité” (ou en tout cas la définition très restrictive qu’ils semblent vouloir lui en donner), se sont attaqués publiquement à la proposition de loi contre la maltraitance animale, que j’ai portée à l’assemblée Nationale. »
« Caricature et invective »
L’autre jour, devant la préfecture du Var, Marc Meissel, ancien président de la Fédération départementale des chasseurs du Var (FDC 83), avait en effet qualifié ce texte de « harcèlement » envers les chasseurs. « Cette proposition de loi n’évoque nulle part le sujet de la chasse » précise Loïc Dombreval, qui invite les chasseurs « à faire l’effort (pas insurmontable) de relire les quatre chapitres du texte pour s’en rendre compte par euxmêmes. »