Andy Delort (OGC Nice) : « Très fier d’être ici »
Andy Delort, 29 ans, l’attaquant en provenance de Montpellier, a prononcé hier ses premiers mots de joueur du Gym. « J’ai choisi L’OGCN car on avait les mêmes ambitions ».
La concurrence, c’est stimulant ou cela vous fait peur ? « Il n’y a pas grand-chose qui me fasse peur, je vous le dis direct », a souri Andy Delort.
Face aux questions, le puncheur des surfaces n’aime pas trop non plus tourner autour du pot. Guerrier sur le pré, affectif, Delort a surtout fait preuve d’une régularité et d’une santé épatantes depuis 3 saisons. A 29 ans, il est dans sa plénitude. Il vient d’inscrire 22 buts sur ses 40 derniers matches avec la Paillade et sa place est certainement plus dans l’effectif d’un top club européen que sur un banc d’une équipe de Ligue 1. A Nice, Christophe Galtier voulait quatre attaquants capables d’évoluer dans l’axe. Avec Gouiri, Dolberg, Delort et Guessand, il est servi.
Les 3 premiers sont tellement des titulaires en puissance que Galtier, dans un instant de gourmandise, n’a eu aucun mal à l’avouer.
« Delort, Dolberg et Gouiri alignés ensemble ? Je suis convaincu que c’est possible ».
Si quelqu’un a plus le profil pour éventuellement se décaler un peu sur le côté, ce serait Amine Gouiri, mais nous n’en sommes pas là. « Cela fait quelques jours que je m’entraine avec eux (Gouiri et Dol- berg), je vois vraiment leurs qualités », souligne Delort.
« Le meilleur coach »
En soufflant le natif de Sète à L’OM, L’OGC Nice a réalisé un très joli coup, que nulle commission pourra lui enlever. Galtier voulait Delort, vraiment, et ce fut, outre les liquidités dans le camp d’ineos, l’un des atouts niçois dans le dossier. Les deux hommes se vouent une estime réciproque. « Christophe Galtier est à mes yeux le meilleur entraîneur français, assure l’attaquant.
Je suis très fier de travailler pour lui. Je suis content d’être un de ses guerriers. Je suis certain qu’il va nous faire progresser ». Galtier, de son côté (dont le fils est l’agent de l’ancien Montpelliérain) avait déjà essayé d’attirer Delort du temps de Saint-etienne.
« À l’époque, Andy évoluait au Mexique (2016-2017), il n’était pas très heureux, il y avait une ouverture au mercato d’hiver , a précisé le coach. Mais L’ASSE n’avait pas eu les moyens financiers. On a toujours gardé le contact depuis. Quand on voit son énergie et son leadership, ce n’est pas très difficile de le suivre. Dans le foot, pour gagner, il faut marquer des buts. L’avantage avec Andy, c’est qu’il aime aussi faire marquer les autres ».
« Ma décision »
« Mon choix a été Nice (plutôt que Marseille, ndlr), c’est sûr que c’était deux projets devant moi, j’ai pris ma décision avec ma famille aussi, a expliqué l’international algérien.
Je ne le regrette pas et je suis très fier d’être ici. Dès qu’on a parlé avec Nice, on a vu qu’on avait les mêmes ambitions, le projet me plaisait ».
« Amour et haine »
À Montpellier, c’est peu dire que le départ d’andy Delort vers L’OGC Nice en fin de mercato a été mal vécu. Une histoire qui s’est finie « en eau de boudin », selon le président héraultais Laurent Nicollin.
« Je comprends que les supporters montpelliérains aient été déçus. Après, des messages m’ont vexé car ils allaient plus loin que ce que je pensais, a réagi l’attaquant. On dit que dans les histoires d’amour, plus il y a d’amour, plus il y a de haine, et j’ai pu bien le constater... Je remercie le président Laurent Nicollin, on s’aimait beaucoup, ça m’a fait beaucoup de mal quand je suis parti par rapport à lui, mes coéquipiers. Laurent Nicollin est un président exceptionnel que j’aime et estime beaucoup ». Andy Delort semble plus que prêt, physiquement et moralement, pour effectuer sa rentrée à Nantes demain. Au début ou en cours de route, ce sera la décision du coach. Le genre de choix difficile qui sont l’apanage des clubs bien lotis. Devenir encore plus grand, en même temps que L’OGCN, le choix de Delort a suivi cette voie-là.