Cap-d’ail toujours costaud
Malgré quelques incertitudes liées à la crise sanitaire, L’USCA possède un effectif capable de faire bien figurer l’équipe dans cette poule B.
Comme pour de nombreuses équipes, à Cap-d’ail, « la préparation a été un peu plus compliquée que de coutume après la crise sanitaire », remarque Patrick Calzoni, le directeur sportif de L’USCA. « Cette longue coupure, physiquement et mentalement, ça n’a pas fait du bien aux joueurs », pense l’emblématique dirigeant du club, qui redoute que de « mauvaises habitudes » se soient installées dans l’esprit de certains. Pour tenter de remédier aux manques, la troupe du coach Jeanmarc Cohen a repris un peu plus tôt que d’habitude, à la mi-juillet. « La fréquentation a été bonne durant la préparation. Lors des matchs amicaux, il y a eu du bon et du moins bon », souligne Calzoni.
Expérience et jeunesse
Comme à chaque intersaison, l’effectif a un peu bougé : quelques cadres ont quitté le club mais le socle est solide et le staff a encore su combler les départs. «Le groupe est un bon mélange d’expérience (Malfleury, Buscher, Webb, Mizzi, Savadogo, Bob, Logan Martin...) et de jeunes prometteurs (Raccah, Apetofia, Leonov...). On a une bonne ossature », souligne le DS.
En Coupe de France, L’USCA est encore en course après des qualifications face à des équipes hiérarchiquement inférieures, la D1 de Roquebrune (3-2) et la D3 de Villeneuve-loubet (2-0). « Deux matchs pièges à l’extérieur, ce ne fut pas facile », remarque Calzoni.
Pour la reprise du championnat demain, Cap-d’ail accueille Le Pontet, un adversaire « très costaud » selon le staff. « Plus globalement, la poule a l’air très compliquée avec des équipes comme la réserve de Hyères, Maillane, Val Durance... Mais on essaiera d’être là. On est confiant et ambitieux. »
Pour la montée – un seul ticket –, évidemment, rien ne sera simple même si L’USCA a joué les premiers rôles ces dernières saisons. « On a bossé. J’ai confiance en notre groupe mais j’ai hâte de voir comment il va réagir mentalement quand il sera dos au mur et face à des équipes de notre poule. J’attends
des certitudes au niveau de l’état d’esprit », prévient Calzoni avant de conclure : «Onyverraun peu plus clair dimanche soir. »
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