JOURNÉE) / NICE - MONACO (DEMAIN, HEURES) Tiens, revoilà Diatta
Le buteur face à Sturm Graz, qui sort d’une période délicate, est décidé à saisir sa chance.
En 2019, il fut élu homme du match lors de sa grande première en phases finales de Coupe d’afrique des Nations 2019 face à la sélection tanzanienne. Depuis, le chemin vers le plus haut niveau n’a pas été une autoroute pour Krépin Diatta. A 22 ans, le natif de Dakar au Sénégal, transféré du club Bruges pour 16 millions d’euros à L’ASM en janvier 2021, attendait de s’illustrer depuis de longs mois. Depuis son premier but en rouge et blanc, un soir de mars à Saintetienne, celui qui est comparé à Sadio Mané au pays attendait son heure. Elle est arrivée à la 66e jeudi face à Sturm Graz (1-0), avec cette tête rageuse qui a ôté une belle épine du pied à L’ASM. Décrit comme un garçon aussi discret que déterminé, il va tenter de confirmer.
Krépin, ce but avec L’ASM de ta part va te faire du bien après les pépins que tu as connus ?
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Oui, c’est vrai, j’ai connu pas mal de choses. J’ai attrapé la Covid, il y a eu des petites blessures. C’est important d’être décisif, d’être là pour l’équipe. C’est bien.
Monaco a encore connu des soucis dans l’efficacité malgré tout ?
Oui, c’est vrai que l’on a eu des opportunités que l’on n’a pas converties. On va continuer à travailler pour faire des différences. Cette victoire sur Sturm Graz va nous aider je pense à bien nous lancer.
Sur le centre de Golovin, tu anticipes bien ?
Oui, ce sont des points que l’on travaille à l’entraînement. Quand Golovin a fait le crochet, j’ai anticipé et je suis passé devant le défenseur pour placer la tête.
Avec les blessures, le fait de ne pas beaucoup jouer, tu n’as pas douté ?
Non, je ne suis pas quelqu’un qui doute beaucoup. Je suis arrivé dans un championnat différent de la Belgique. Il fallait s’adapter, s’acclimater. De nouveaux joueurs aussi, un nouveau vestiaire. L’essentiel c’est de travailler du mieux que l’on peut.
Qu’est-ce qui est plus difficile en Ligue par rapport à la Super Ligue belge ?
Ce n’est pas la même compétition. Il y a moins d’espaces en Ligue . En Belgique, j’avais souvent le temps de contrôler avant de lancer le duel sur ton vis-à-vis... En Ligue , tu es souvent dos au jeu, serré de près, tu reçois le ballon et avant de te retourner tu es déjà serré de près, tu dois déjà faire une différence sur la première touche avant d’essayer de percer. Ce sont des choses qui te poussent à t’améliorer, le football marche comme cela.
« Tout de suite projeté sur le derby »
Avec la sélection du Mali, tu joues milieu dans l’axe, Niko Kovac préfère t’utiliser sur le côté...
C’est vrai, en sélection je joue souvent comme milieu relayeur, c’est un poste que j’ai occupé depuis tout petit... Au Sénégal j’ai aussi joué à ce poste dans les sélections de jeunes. Mais je peux jouer aussi sur les côtés et c’est là que me préfère le coach. Il veut que j’amène de la percussion, que je provoque mon vis-à-vis en un contre un, ce sont des choses que j’aime faire. Je suis là pour saisir les opportunités que me confie le coach.
Parfois, tu connais encore du déchet dans le dernier geste, est-ce un axe de progression pour toi ?
Oui, bien sûr, je travaille au quotidien dans ce but-là. Je suis un joueur offensif, j’ai encore une grande marge de progression je pense, notamment dans l’efficacité. Je pense que ça va venir avec les efforts. J’ai la chance de côtoyer des grands attaquants à L’ASM, ils nous transmettent beaucoup. J’ai cette chance-là à Monaco pour progresser. Ils me parlent, ils me motivent.
Le vestiaire monégasque après ce - contre Sturm ?
On n’a pas célébré. C’était important de gagner mais on s’est tout de suite projeté sur le match de dimanche à Nice.
Le derby, c’est important pour tout le monde. Nous aurons vraiment à coeur de bien répondre dimanche.