EN AVANT LA MUSIQUE !
Le nouvel espace occupe 4 800 mètres carrés 17 millions d’euros et trois ans de travaux
Waouh », « Mon Dieu que c’est beau », « Magnifique ! » . Il y en a eu, des superlatifs. Dans toutes les bouches ! En même temps… Quel événement attendu pour les petits et grands musiciens de la région. Juste à côté du théâtre Anthéa, l’inauguration du nouveau Conservatoire de musique et d’art dramatique d’antibes Juan-les-pins, hier, dans le quartier Jules-grec, en a ému plus d’un. À commencer par Marguerite Blazy, conseillère municipale déléguée au Conservatoire. Celle qui a porté le projet avec passion depuis plusieurs années se confie : «Il y a eu deux jours de joie. Le premier, c’est celui où on m’a dit qu’on allait le faire. Le second, c’est aujourd’hui. Je pense aux enseignants et aux 1 225 élèves qui vont pouvoir apprendre et s’épanouir ici. Quel aboutissement ! »
Un nouvel espace de m
Pour se rendre compte du chemin parcouru, il faut remonter un peu le temps. Se rappeler l’ancien bâtiment, au quartier de la Fontonne. « Trop petit », « une mauvaise insonorisation », « pas de salle pour les concerts » C’est en 2015 que le conseil municipal d’antibes a approuvé le projet d’un nouveau conservatoire. Coût global ? Près de 17 millions d’euros pour la Région, le Département, la CASA et la municipalité, dont 430 000 euros pour l’achat de nouveaux instruments. Après trois ans d’énormes travaux, ça y est : les artistes ont pu faire leur rentrée musicale dans un bâtiment flambant neuf de 4 800 m2 la semaine dernière. Un parking en sous-sol, vingt-et-une salles pour les musiques acoustiques, six salles pour les percussions, quatre pour la formation, un espace dédié au théâtre… « Il y a même des loges ici ! Ça donne encore plus envie de continuer à apprendre », se réjouit Carla, 14 ans, comédienne en herbe. Tout a été pensé au détail près. De la taille des ascenseurs pour contenir un piano entier jusqu’à l’aération, ni trop sèche ni trop humide pour ne pas abîmer le bois des instruments…
Un auditorium de places
Le clou du spectacle. « C’est LA pièce qui nous manquait le plus », souligne Noël Bianchini, directeur de l’établissement, en pénétrant dans l’auditorium. Le frêne neuf sur les murs embaume les narines. « Ici la qualité du son est grandiose, qu’on soit au premier ou au dernier rang. La scène, elle, est amovible. On peut le modifier pour l’adapter à tout un orchestre symphonique ou à un guitariste seul. » Victoria, 17 ans, joueuse de flûte traversière en perfectionnement a déjà hâte de fouler le parquer devant le public. « Après tout, c’est pour ça qu’on fait de la musique : jouer pour les autres », souligne-telle dans un sourire. Savoir + 1 rue Claude Debussy à Antibes.
Inscriptions ouvertes toute l’année sur le site : antibesjuanlespins.com