Nice-Matin (Cannes)

Plongez dans le patrimoine azuréen !

Dominicale, patrimonia­le, la fête est d’autant plus belle qu’elle est gratuite. Ou comment renouer avec l’histoire et la culture à pied, à vélo, en vieux bus ou en train à vapeur…

- Double page réalisée par : FRANCK LECLERC fleclerc@nicematin.fr

Visiter une locomotive à vapeur à Puget-théniers. Fêter les quarante ans du TGV, pour vérifier que le coup de crayon du designer Roger Tallon reste étonnant de modernité. Monter de Nice à Tende à bord du train des Merveilles ou longer la baie des Anges dans un vieux bus Saviem.

C’est tout le charme des Journées européenne­s du patrimoine (JEP) : remonter le temps de façon ludique, se cultiver en s’amusant, s’offrir en famille une expérience à laquelle on n’aurait pas pensé ou une visite d’un lieu habituelle­ment impossible d’accès.

Déjà la e édition...

Ces balades peuvent aussi se faire à pied. Aux arènes de Cimiez, par exemple, ou à la citadelle d’entrevaux, et pourquoi pas au fort de la Revère, à Èze. Ou dans le village de Coaraze, dans les pas de Suzy Solidor. Et même à vélo, dans le Vieux-nice ou sur la Promenade du Paillon. C’est déjà la trente-huitième édition. Et, chaque année, des nouveautés. Le succès populaire de ces journées traverse le temps et les génération­s. Si l’aventure du rail est le fil rouge des JEP 2021, seront à l’honneur les restaurate­urs et conservate­urs, conférenci­ers et architecte­s, associatio­ns et particulie­rs. Tel le marquis de Panissepas­sis, qui ouvre sa forteresse de Villeneuve-loubet (lire par ailleurs).

Au secours de La Brigue

L’aventure d’une vie, comme pourrait le dire Stéphane Bern qui, de son côté, dit s’être ruiné, mais avec bonheur, pour que vive un ancien collège royal, dans le Perche.

Bern, en charge d’une mission Patrimoine dont le Loto, quatrième du nom, multiplie les dotations. Après avoir notamment bénéficié à la citadelle de Villefranc­he-surmer, cette initiative prévoit cette année de verser 300 000 euros au profit des chapelles de l’annonciati­on et de l’assomption de La Brigue. Deux exemples du baroque niçois en triste état. Leur conservati­on, déjà critique, ayant terribleme­nt souffert de la tempête Alex.

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