Nice-Matin (Cannes)

Anthony Loiseau veut être prophète en son pays Bol Classic : nostalgie quand tu nous tiens...

- S. M. SYLVAIN MOUHOT

Dans la hiérarchie du Bol d’or, les puristes distinguen­t les EWC, modèles d’usine, et les Superstock, qui se rapprochen­t davantage des motos grand public. Et dans cette catégorie, un Varois très pressé joue les premiers rôles.

Nom, prénom : Anthony Loiseau. Âge : 33 ans. Lieu de naissance et de résidence : Draguignan, Vidauban. Bref, ce drôle de volatile déploie ses ailes à domicile, à côté du nid. « C’est un circuit que j’affectionn­e beaucoup, je m’y sens à l’aise, glissait-il sur la ligne de départ . On a une moto très performant­e, des pneumatiqu­es Michelin qui vont avec, une équipe au top. Nous, les trois pilotes, sommes dans les mêmes chronos. En résumé, on a tout le package réuni pour espérer un très bon résultat. »

Cette bonne combinaiso­n a déjà montré sa valeur. Anthony Loiseau, déjà associé à Jonathan Hardt et Julien Pilot, avait fini 2e au Castellet lors du dernier Bol d’or en 2019, pour une 3e place finale au championna­t du monde Superstock.

C’est encore mieux cette saison. La Kawasaki n°24 du team BMRT 3D Maxxess Nevers

a remporté la catégorie aux 12 h d’estoril et fini 2e aux 24 h du Mans (5e place au scratch). Presque un sans-faute !

Avant le départ au Castellet, l’écart au championna­t n’était que d’un point avec National Motos, le rival n°1. « On ne va pas trop regarder les autres motos et se concentrer sur ce mano à mano, reprend Anthony Loiseau. Si on peut aller chercher la victoire, on ne va pas s’en priver. Mais on va se caler sur nos adversaire­s, en tentant de restant devant. L’objectif est de prendre la tête du championna­t et marquer le plus de points possible ». Objectif partiellem­ent atteint en début de course, la Kawasaki ZX-10R n°24 mène un train d’enfer. Dans le premier relais, Julien Pilot parvient même à dépasser pour un court instant Florian Marino et passer 6e au général. Jonathan Hardt puis Anthony Loiseau maintienne­nt le rythme. En fin d’aprèsmidi, l’équipage est plus que jamais en tête de sa catégorie. Il faut dire que la Honda CBR de National Motos a souffert d’un problème d’échappemen­t qui l’a contrainte à faire trois stops dans la première heure et demie. « Pas d’erreur, pas de souci mécanique, pas de chute bien entendu, voilà le programme. On part vraiment en confiance », disait Loiseau avant le feu vert.

Le Bol Classic offre à des glorieuses anciennes de faire plus que quelques tours de roues : deux courses de  heures, de jour et de nuit. Ceci, pour le plus grand plaisir des amateurs de gros cube vintage.

Dans la catégorie Classic (motos de  à ), Julien et Bruno Vezzuti, père et fils, sur leur Bimola SB à moteur Suzuki (), l’emportent devant la Japauto-honda e

CB R préparée par Poweracing, pourtant donnée favorite. Coup double pour Julien Vezzuti qui s’était adjugé le Bol d’argent vendredi avec le team Scuderia moto. En catégorie Post-classic  (-), victoire de Vincent Eisen et Baptiste Gigon (Moto Eisen) sur Kawasaki ZX-RR de . En Post-classic , victoire de Léo et Guy Arnaud (team Picarloux) sur Suzuki GSX-R .

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(Photo Frank Muller) La Kawasaki du team BMRT D Maxxess Nevers a mené le début de course en catégorie Superstock. Avec un pilote varois à son guidon.
 ?? F. M.) ?? La Japauto-honda CB R termine en Classic. Derrière les Varois Vezzuti, père et fils.(photos
F. M.) La Japauto-honda CB R termine en Classic. Derrière les Varois Vezzuti, père et fils.(photos
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