À Nice, pression policière à Trachel et aux Liserons
Policiers nationaux et municipaux ont uni leurs moyens à Nice pour des opérations de contrôle mercredi, dans le secteur Trachel, en centre-ville, et jeudi dans l’impasse des Liserons, au nord-est de la ville. Ils étaient quarante dans un premier temps à se déployer rue Trachel. Trois commerces ont été fermés en raison de problèmes d’hygiène ou de travail dissimulé. Neuf personnes ont été interpellées et 164 ont été contrôlés.
Autre opération jeudi à 15 heures : une trentaine de policiers ont investi l’impasse des Liserons, haut lieu du trafic de stupéfiants. À la vue des uniformes, les guetteurs ont pris la fuite en abandonnant leurs paquets de biscuits, et le conducteur d’une Clio noire a quitté le quartier en trombe en refusant d’obtempérer. Sur un mur, écrites à la craie, les plaques d’immatriculation de voitures de police banalisées.
Des équipages en civil de la Bac (brigade anticriminalité) ont poursuivi « les choufs » (guetteurs) et les « charbonneurs » (dealers). Le chien malinois de l’équipe cynophile n’a pas tardé à trouver sous un sweat-shirt un pochon de drogue. Le matin même, un petit vendeur a été interpellé avec 600 euros sur lui. Pendant ce temps, les municipaux ont recherché les véhicules épaves. « Outre qu’ils occupent des places de parking pour les habitants, ces véhicules peuvent aussi être brûlés, notamment la nuit de la Saint-sylvestre, d’où l’intérêt de les faire enlever », observait le commissaire Olivier Malaver, de la Sécurité publique.
Ces opérations, qui deviennent routinières, poursuivent le même but : perturber la quiétude des trafiquants de drogue.