Nice-Matin (Cannes)

Vallauris : l’été dans le rétro, rue Clemenceau

Comment s’est déroulée la saison estivale 2021, avec la pandémie de Covid-19 et les nombreuses restrictio­ns mises en place ? Quatre commerçant­s de la rue Clemenceau prennent la parole.

- M. P.

C’est la rue centrale de la cité des Potiers et pour prendre le pouls de la saison touristiqu­e estivale 2021, rien de mieux que donner la parole à celles et ceux qui font vivre la rue Clemenceau au quotidien.

Pour le sculpteur Petris, «il y a eu du monde qui est venu et qui est passé même s’il y a eu moins d’allemands et d’italiens que les années précédente­s. C’est regrettabl­e de voir autant de magasins fermés dans le centre-ville, cela ne donne pas une bonne image de la commune aux touristes qui viennent nous voir. Il faudrait aussi que les restaurant­s ferment plus tard le soir. On a toujours ces problèmes de stationnem­ent et de circulatio­n. Deux points positifs : il y a eu plus d’ambiance cette année et on a eu plus de touristes français qui sont venus. »

« C’est le renouveau de la commune »

Justine Ribera des Petites porcelaine­s, trouve que l’été s’est très bien passé. «La clientèle qui est passée dans ma boutique est à 95 % française et comme on pouvait s’y attendre on n’a eu ni les Chinois, ni les Russes. À noter le passage de quelques Américains. Cela fait dix ans que je suis installé ici et je vends beaucoup par Internet. Au niveau des achats, j’ai constaté que les gens se font encore plaisir. Les gens nous parlent de moins en moins de l’âge d’or de Vallauris. On est plein de jeunes, c’est le renouveau de la commune. »

Du côté du céramiste Jonathan Reynaud, «lemoisde juin a été un bon mois, le début juillet inquiétant et finalement, le chiffre d’affaires est sensibleme­nt le même qu’en 2019. Septembre, depuis deux ans et demi que je suis installé, n’est pas un bon mois pour moi. Le public est plus rare et comme je fais du contempora­in, ce n’est pas ma cible. Il faudrait qu’on soit de plus en plus nombreux à ouvrir des ateliers des boutiques. Il faut arrêter le cercle vicieux, moins de monde égal moins d’ateliers et donc encore moins de monde. Nous devons repartir sur un cercle vertueux. »

« Quand ça plaît, ça achète »

Gabrielle Ambert dirige la boutique Juliette. «Cetétéa été équivalent à celui des années précédente­s ; c’est toujours à peu près la même chose depuis six ans que je suis installée ici. Je travaille beaucoup avec les locaux. On a vu un peu plus de monde que l’an dernier. Il n’y a pas vraiment un type d’achat qui se détache. Le commerce, c’est simple : quand ça plaît, ça achète, quand il y a de l’argent, ça achète. »

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Justine Ribera, Jonathan Reynaud, Gabrielle Ambert et Pétris.
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(Photos M.P.)
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