BOL D’OR AU CIRCUIT PAUL RICARD Seule au monde, la Suz’ !
Imperturbable 24 heures durant, la Suzuki n°1 de l’équipe Yoshimura SERT (Black-siméonguintoli) a échappé à l’hécatombe des machines de pointe. Elle reste ainsi la reine du Bol.
Première sur la grille de départ, première sous le damier de la délivrance ! D’un bout à l’autre de cette 84e édition du Bol d’or pour le moins fertile en rebondissements, la Suzuki championne du monde en titre aura fait honneur au numéro 1 plaqué sur son carénage.
S’il ne devait en rester qu’une, ce ne pouvait être qu’elle. La preuve : hier,
Gregg Black, le pilier du Suzuki Endurance Racing Team, déjà vainqueur de l’édition précédente, en 2019 (avec Vincent Philippe et Etienne Masson), et ses partenaires Xavier Siméon et Sylvain Guintoli, les pilotes Motogp intégrés vite fait bien fait, ont conclu leur périple sans adversité. Seuls au monde, sur leur planète, des années-lumière devant la Yamaha privée du revenant Randy de Puniet (2e à 19 tours, voir page suivante).
Les autres machines de pointe ? Toutes tombées comme des mouches ! Victimes d’une nuit aussi meurtrière que pluvieuse, les rivales directes n’ont jamais revu le soleil du Castellet. Bien avant le carillon de minuit, la Kawasaki n°11 du SRC (Jérémy Guarnonierwan Nigon-david Checa) est passée de vie à trépas la première, moteur en rade. Décidément, à domicile, les courses s’enchaînent et les malheurs s’empilent pour le commando varois de Gilles Stafler suivi comme son ombre par un chat noir tenace depuis 2017 : trois abandons, aucun podium... Même motif, même punition pour la BMW n°37 (Markus Reiterberger-kenny Forayillya Mykhalchyk), elle aussi