La superficie communale à la loupe
Si Roquefort-les-pins est de loin la commune des Alpes-maritimes qui a artificialisé la plus grande superficie de son territoire communale en termes de mètres carrés, il est essentiel de se pencher, parallèlement, sur la proportion du territoire communal que cela représente. On se rend ainsi compte, grâce au graphique ci-contre, que la commune du maire Michel Rossi ne trône plus en tête du classement des dix villes qui ont le plus artificialisé leurs sols entre 2009 et 2019, en proportion de la surface de son territoire communale (deuxième derrière le Rouret). Une manière de nuancer ces chiffres, même s’ils restent très élevés. Autre élément intéressant à lire sur ce graphique : la moyenne départementale est estimée à 0,65 % du territoire communal. Si Le Rouret et Roquefort-les-pins sont nettement au-dessus, avec respectivement plus de 11 et plus de 10 %, seul Cannes, très probablement parce que son territoire a largement été artificialisé par le passé et non entre 2009 et 2019, comme le précise le Cerema (lire ci-dessus), est en dessous. Toutes les autres communes de ce top 10, même Grasse, malgré des chiffres qui peuvent sembler encourageants, sont au-dessus.
Mais, comme le rappelle l’observatoire de l’artificialisation des sols, ce n’est pas tant la surface artificialisée qu’il faut regarder, mais plutôt les projets en tant que tels, et leur impact direct sur les sols et la vie au quotidien des habitants.