soignants s’élèvent contre l’obligation vaccinale
Jérôme Campestrini, avocat au barreau de a déposé deux requêtes devant le Conseil d’état contre le décret relatif à la vaccination obligatoire des soignants. Une première.
Il n’est pas seul dans ce combat. C’est le collectif Soignants 06, soutenu par 522 membres du personnel hospitalier azuréens, qui est à l’origine du dépôt de ces deux requêtes. Une pour suspendre le décret du 7 août 2021, l’autre pour le faire annuler. Maître Campestrini, l’avocat du collectif, espère avoir une date d’audience sous 15 jours.
« Chantage à l’emploi »
« Je trouve leur combat parfaitement légitime et fondé juridiquement parlant. Ils ne veulent juste pas se voir imposer un vaccin encore au stade expérimental », avance-t-il. L’avocat entend rappeler que le droit européen et le droit français posent un principe clair : quand le médicament est expérimental, seules les personnes « aptes à avoir un consentement libre et éclairé » peuvent le recevoir.
Actuellement, les vaccins mis sur le marché n’en sont qu’à la troisième phase d’expérimentation. Leur rapport final doit être rendu en 2022, et en 2023 pour l’un d’entre eux. « Que les gens se fassent vacciner parce qu’ils le veulent, pas de soucis. Mais, on ne peut pas conditionner l’accès à un emploi en obligeant à la vaccination. C’est un chantage à l’emploi », martèle Maître Campestrini. Qui ajoute : « J’espère que le conseil d’état rendra une décision de droit, et non politique ».
Pfizer ouvre la voie à la vaccination dès ans
Le laboratoire américano-allemand Pfizer/biontech a annoncé, hier, des résultats prometteurs chez les jeunes enfants de son vaccin contre la Covid-, espérant bientôt décrocher le feu vert des autorités de régulation sanitaire. Alors que la vaccination des adolescents progresse dans le monde, le Royaume-uni a déjà rejoint cette semaine la liste des pays ayant débuté l’administration d’une dose aux ans. Ces résultats partiels publiés hier se fondent sur une étude menée sur enfants entre mois et ans aux Etats-unis, en Finlande, en Pologne et en Espagne.
Les deux entreprises s’attendent à publier «dèsle quatrième trimestre » des résultats concernant la tranche d’âge - ans ainsi que mois- ans, qui ont reçu deux injections de microgrammes.
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