Derrière le « Paqte », de l’économie et de l’humain
Plus de 30 entreprises et réseaux d’entreprises du département ont signé ce dispositif avec les quartiers. Un engagement vers les quartiers défavorsisés aux objectifs ambitieux et sociaux.
Un pacte. Avec les quartiers les moins bien lotis. Pour toutes les entreprises qui le souhaitent. Cela s’appelle le «Paqte». Un dispositif mis en place il y a 2 ans par le ministère de la Cohésion des territoires et des relations avec les collectivités en faveur des habitants des quartiers de la politiques de la ville (QPV). Sur les Alpes-maritimes, 16 quartiers prioritaires sont concernés. Coordonné par la préfecture des Alpes-maritimes avec l’appui de l’organisme «Les entreprises pour la cité» (LEPC), ce dispositif a fait l’objet, hier soir, d’un point d’étape en préfecture. Avec bilan et perspectives. Et surtout des témoignages de chefs ou représentants d’entreprises jouant ce jeu autant économique
Quel est le but du Paqte ? Réponse de Patricia Valma, sous-préfète chargée de mission Politique de la ville et politiques sociales : « C’est un accompagnement qui veut sensibiliser les entreprises aux jeunes et à leurs difficultés, notamment le chômage. » Quel intérêt ? «Ilyaune pénurie de main d’oeuvre, rajoute François Delemotte, directeur départemental de l’emploi, du travail et des solidarités. Sur 10 200 projets d’embauche envoyés par Pôle Emploi, 5 000 ont peiné à trouver un candidat... »
Comment ça marche ? « Par une convention signée avec l’etat.»
Quels sont les axes d’engagement de l’entreprise ? « Sensibiliser grâce à la découverte qu’humain. de l’entreprise, former, recruter, acheter en boostant la politique d’achats responsables », enchaîne Elisabeth Fuchs au nom de LEPC.
Des chiffres ? « En 2020, sur les 4 axes, on a totalisé 1651 bénéficiaires, dont 229 élèves de 3e et des lycées en stages et 972 recrutés.»
Que faut-il faire pour entrer dans le Paqte ? Joindre LEPC (elisabeth.fuchs@reseau-lepc.fr ou au 06.66.37.20.56). Est-ce-que c’est gratuit ? « Absolument, insiste Patricia Valma, c’est non contraignant et basé sur le volontariat. »
Existe-t-il des aides ? « Oui, surtout pour le recrutement des apprentis. Elles peuvent varier de 5 000 à 7 000 euros par contrat. »