Ben Yedder en mode crescendo
C’est quand l’automne pointe le bout de son nez, que Wissam Ben Yedder, en général, débute sa récolte de chasseur de buts. Dimanche à l’allianz Riviera, sous les yeux du grand patron Dmitri Rybolovlev, l’avant-centre international a inscrit son premier but de la saison, sur penalty, une frappe maîtrisée dans la lucarne de Benitez (77e). Une réalisation intervenue, pile poil, un an après son premier but inscrit lors de la saison dernière, le 19 septembre 2020 à Rennes (1-2). À l’époque, le mutisme de Ben Yedder en début de championnat, déjà, avait soulevé un certain nombre de questions. Sa réussite en Bretagne fut le début d’une longue série, puisque WBY avait terminé la saison à 20 réalisations. Soit le premier joueur français à inscrire 20 buts avec Monaco en Ligue 1 depuis David Trezeguet en 1999/2000.
Bis repetita cette année ? Force est de constater, en tout cas, que le discours de Niko Kovac n’a jamais varié concernant son attaquant.
Kovac ne l’a pas lâché
« Wissam ne marque pas, mais il travaille pour l’équipe, il est dans le sacrifice, le collectif, il est déjà très important » disait Kovac début septembre. On se souvient aussi de la décla du coach après la victoire à Troyes : « Pour moi, Wissam a été le meilleur joueur sur le terrain. Ce qu’il a fait sur le premier but, en ne frappant pas mais en donnant à Sofiane (Diop), c’était magnifique ». Et, juste avant ce derby à Nice, le technicien croate indiquait clairement qu’il ne lâchait pas son numéro 9. « Pour qu’un attaquant soit efficace, il faut qu’il soit bien servi et bien soutenu. Une équipe, c’est un tout ». L’avantage, avec la prestation de Ben Yedder à Nice, c’est que l’ancien attaquant du FC Séville n’a pas fait qu’ouvrir son compteur but. Le natif de Sarcelles, affûté, s’est trouvé à l’origine de l’ouverture du score de L’ASM (c’est lui qui trouve Gelson dans la surface). Sa reprise de la tête au second poteau dès la 5e a été sauvée par Benitez... Ben Yedder se sent mieux, dans un schéma où il n’a pourtant pas pu compter sur Kevin Volland en soutien (l’allemand a débuté sur le banc). Quelle que soit la formule, le retour de Ben Yedder dans sa zone de confiance se lit aussi dans le langage corporel. La frustration n’occupe plus le visage de l’ancien Toulousain. Prochaine étape, dès demain face à L’AS Saint-etienne au Louisii
(19h). Des Verts au plus mal (19es), conduits par un ancien de la maison ASM, Claude Puel.