Antivax/anti-pass : la manifestation niçoise interdite de centre-ville
Moins de 2 400 classes (2 366) étaient fermées jeudi à cause de l’épidémie de Covid-19, un chiffre en baisse par rapport à la semaine dernière et qui représente 0,45 % des classes du pays, a annoncé, hier, le ministère de l’éducation nationale.
Près de 3 300 classes (3 299) étaient fermées il y a une semaine, soit 0,63 % des classes du pays, selon les chiffres du ministère. Dans ce point hebdomadaire, le ministère indique, par ailleurs, que dix-neuf structures scolaires (dixhuit écoles et un collège) sont fermées à cause de l’épidémie de Covid, soit 0,032 % des établissements. Enfin, 4 154 des 10 700 collèges
TAUX D’INCIDENCE Moins de cas pour habitants dans les Alpes-maritimes
Le chiffre est symbolique, mais il confirme que la
« e vague » de l’épidémie de Covid- semble bien derrière nous dans les Alpes-maritimes. Selon Santé publique France, le taux d’incidence est repassé sous la barre des cas positifs à la Covid- pour habitants dans les Alpes-maritimes hier. Si la nouvelle peut être accueillie avec optimisme, ce chiffre reste supérieur à la moyenne nationale (, cas pour habitants).
Onzième manifestation des antipass et antivax aujourd’hui à Nice. Les manifestants se retrouvent, comme chaque samedi, à 14 heures place Garibaldi.
Mais un arrêté du préfet, rendu public hier soir, limite le parcours du cortège. Il indique que «les manifestations ou rassemblements sont interdits sur les voies publiques de l’avenue Jean-médecin et le cours Saleya ». La place Carlouaubert, la rue Desboutins, la rue Saint-françois-de-paule, la rue Saint-gaëtan et la rue Alexandremari sont également dans le périmètre d’interdiction. Ce qui empêche, de fait, l’accès à l’hôtel de ville situé dans le Vieux-nice. On remarquera que la promenade des Anglais n’est pas interdite d’accès. Cette décision du préfet répond en partie à la demande du maire de Nice. Christian Estrosi avait fait savoir, mercredi, qu’il souhaitait « la fin des actions qui pénalisent l’activité économique ». Il avait sollicité le représentant de l’etat pour « faire en sorte que ces manifestations deviennent statiques afin que leurs impacts soient plus limités ».
De son côté, Olivier Rohaut, le médiatique leader cagnois du mouvement dit « Oliv Oliv », a appelé dans la semaine à un rassemblement encore plus important aujourd’hui. Déjà hier matin, un petit groupe de manifestants niçois se sont retrouvés devant l’hôtel de ville pour protester contre les déclarations du maire de Nice.