Refuge de l’espoir : « Votre cause est juste »
Le député En Marche Loïc Dombreval et l’euro députée EELV Caroline Roose ont visité jeudi le Refuge de L’espoir à en soutien à la SPA de Grasse qui doit quitter le site en mars.
Quel avenir pour le Refuge de l’espoir en plein coeur de la Valmasque ? Suspense. Ce qui est sûr, c’est que le sort de la SPA de Grasse, l’association dont la convention d’occupation du site n’a pas été renouvelée par le Département et qui doit quitter les lieux en mars, suscite énormément de soutien.
Du côté des amis des animaux, 33 303 signataires de la pétition en ligne demandent au Département de revenir sur sa décision.
Tout comme des élus, dont le maire de Mougins (voir ci-dessous). Mais aussi le député En Marche, Loïc Dombreval et Caroline Roose, eurodéputé EELV, chantres de la cause animale, qui ont fait le déplacement sur place jeudi, en présence d’une cinquantaine d’amis du Refuge.
« Je n’ai rien contre ASA »
« Je n’ai rien contre ASA06, l’association désignée comme repreneuse du site, que je connais bien par ailleurs, a souligné le député. Mais ce refuge fonctionne bien, est bien entretenu, avec des équipes investies, des animaux socialisés, des bénévoles attentifs. Pourquoi tout chambouler ? » Réponse dans le courrier du Département qui évoque une activité de sous-location de boxes en 2018 ? « Un élément anecdotique, un prétexte », selon Bernard Thomas, président de la SPA de Grasse : « C’était une mise à disposition de quelques boxes pour chiens pour une société de fourrière. Quand j’ai pris la présidence fin 2018, le Département nous a dit que ce n’était pas prévu dans la convention. On a tout arrêté. Et on ne nous en a plus jamais parlé. »
Rendez-vous à la mi-octobre
Le Département va-t-il maintenir sa décision ? Ou faire machine arrière ? Contacté, il veut se donner un temps de réflexion. « Aujourd’hui, on est dans le brouillard. Mais j’espère un revirement », glisse Bernard Thomas, qui a rendez-vous le 14 octobre avec Charles-ange Ginésy, président du Département.
En attendant le verdict ? « On prospecte sur de nouveaux sites déjà aménagés, d’anciennes pensions. Si on part d’un terrain nu, il nous faut deux ans pour l’aménager. Dans ce cas, il faudrait au moins que le Département nous maintienne sur le site le temps des travaux », espère Bernard Thomas, qui aura recours « à des souscriptions auprès de fondations publiques pour le financement ». Toutes les hypothèses sont possibles. Loïc Dombreval y croit : « Votre demande est juste. Elle sera victorieuse ». Pour la SPA de Grasse présente dans la Valmasque depuis 40 ans, « hors de question de disparaître ».
Un refuge qui porte, en ce moment, décidément bien son nom…