JOURNÉE) Déjà du grand art !
La dream team monégasque, pour son entrée dans la compétition reine, a largement dominé le Panathinaïkos Athènes. De quoi nourrir les rêves les plus fous.
MONACO - PANATHINAÏKOS -
A Monaco, salle Gaston Médecin, L’AS Monaco bat Panathinaïkos Athènes 75-63 (22-15, 16-13, 18-16, 19-19).
2551 spectateurs.
Monaco : 27 tirs sur 63 (9/21 à 3-pts),12 LF sur 17, 39 rebonds (James 6), 7 interceptions, 18 passes décisives, 7 balles perdues.
La marque : Andjusic 17, James 11, Lee 10, Motiejunas 10, Hall 10, Westermann 8, Thomas 5, Diallo 2, Ouattara, Motum, Boutsiele.
Panathinaikos : 27 tirs sur 70 (4/20 à 3-pts), 5 LF sur 10 , 43 rebonds (Papagiannis 11), 2 interceptions, 7 passes décisives, 8 balles perdues. La marque : Papapetrou 16, Macon 13, Papagiannis 8, Floyd 8, Roos 6, Evans 4, White 4, Kaselakis 4, Perry, Nedovic.
On a déjà obtenu la réponse à la première question. La plus incroyable constellation de stars jamais vue sous les panneaux du Rocher joue déjà en équipe. Monaco défend, dur, Monaco se passe la balle, très bien (18 passes, pour seulement 7 balles perdues), à l’image des meneurs, Leo Westermann (plein de maîtrise), Paris Lee (quels appuis !) et Mike James (le maestro) qui ont joué une partition très juste. Difficile de croire que cette équipe sort à peine du carton, toute neuve, superbe, et visiblement, il n’y a pas que l’emballage qui fasse sensation. L’alchimiste en chef de cette dream team monégasque se nomme Zvezdan Mitrovic, un coach dont la vision s’exprime déjà, et qui pouvait avoir la mine des bons jours hier soir après cette démonstration face au Panathinaïkos
Athènes... Ne vous fiez pas au score, Monaco menait 75-53 à 1’30’’ de la fin, au prix d’un contrôle total sur la partie, la maison verte du Pana ayant pu réduire l’addition sur le fait du relâchement de la Roca Team.
M.J. d’entrée
Pour cette première historique à la maison, face au géant grec 33 fois champion de son pays et six fois vainqueur de l’euroligue, on attendait beaucoup de la prestation du nouveau crack du Rocher, Mike James.
Avec son numéro 55 sur le dos, l’ancien guard des Brooklyn Nets a mis d’entrée la salle en température : un gros dunk, une bombe à 3-pts des 9 mètres, et un nouveau dunk sur la transition. Un départ de commandant en chef pour lancer la fusée Roca Team en orbite. Le meneur américain n’a pas connu la même réussite aux tirs par la suite, mais l’ancien du CSKA a fini meilleur rebondeur de L’ASM, preuve de son implication au combat, et zéro balle perdue... C’est finalement le dernier meilleur scoreur du championnat de France, Danilo Andjusic, qui a joué les pistoleros en chef (4/4 à 3-pts). Sous les cercles, Danta Hall monte très, très haut... Et dans un autre registre, que dire de la prestation du géant lituanien Donatas Motiejunas : les moves, les feintes (et la finition) de l’ancien intérieur des Houston Rockets a rendu fou les intérieurs du Pana... Chez les Verts, le géant Papagiannis (2,20m) s’est battu, Paparetrou a essayé de peser au scoring, mais le Pana, qui ne fait plus partie des favoris de l’euroligue depuis la saison passée, est apparu impuissant face à la machine monégasque.
Aujourd’hui Kazan - Zenith St-petersbourg Fenerbahce - ER Belgrade ASVEL - Kaunas
Olympiakos - Baskonia Barcelone - Alba Berlin 75-63 69-68 84-74 82-69
18h 19h45 20h 20h 21h