Fusillade à Vallauris :  ans de réclusion

Le 25 juilllet 2017, route de Grasse à Vallauris, une Citroën C4, avec un père et son fils à son bord, avait été criblée de balles de calibre 9 mm. Le tireur circulait à scooter. Les deux blessés, Boubakeur Habchi., 51 ans, et son fils Yanis, 28 ans, en avaient miraculeusement réchappé. Le père, conduit par son fils aux urgences, avait frôlé la mort, blessé à la tête.

Grand banditisme

Au fil de ses investigations, la brigade criminelle de la police judiciaire de Nice a privilégié la piste d’un « différend commercial » impliquant des noms fichés au grand banditisme. Au regard du profil des protagonistes, un juge d’instruction de la Juridiction interrégionale de Marseille (JIRS) a mené l’enquête.

Il a renvoyé aux assises des Bouches-durhône Jean-françois Allègre, membre de la communauté des gens du voyage, vivant dans un camp aux confins de Vallauris et Mougins. Ce dernier, défendu par Me Hervé de Surville, vient d’être reconnu coupable de tentative d’assassinat et condamné à Aix-enprovence

à quinze ans de réclusion criminelle. Le parquet avait requis contre l’accusé, déjà connu pour braquage, une peine de vingt-cinq ans.

Un arsenal

Lors des perquisitions, les enquêteurs niçois avaient saisi des pistolets semi-automatiques, un revolver, un fusil, un véhicule volé, un brouilleur d’ondes, de la cocaïne, du cannabis et environ 10 000 euros en espèces.

Particularité dans cette affaire, aucune des deux victimes n’était présente à l’ouverture du procès au point que le président de la cour a dû délivrer deux mandats d’amener. Impossible de connaître les raisons exactes de ces coups de feu. Jean-françois Allègre explique qu’à l’époque des faits, trois amis du clan Habchi étaient venus de Corse pour l’intimider. Quand il a rattrapé à scooter la Citroën, propriété d’un Corse, l’accusé explique avoir essuyé des coups de feu avant de répliquer.

L’accident s’est produit il y a une semaine, le 23 septembre, dans des locaux de la gendarmerie varoise. Une femme gendarme s’est grièvement blessée avec son arme de service, alors qu’elle revenait d’une mission.

Immédiatement prise en charge, elle a été hospitalisée dans un état critique. Après plusieurs jours passés dans un état désespéré, elle a succombé.

Maréchal des logis-chef, la gendarme était affectée à la compagnie d’hyères.

Blessée à la poitrine

« La victime faisait une pause au moment du déjeuner, accompagnée d’une collègue, relate le procureur de la République de Toulon. Elle a déposé son arme de service