Nice-Matin (Cannes)

Cannes veut un premier trophée Un NVB taille patron !

- R. K. PH.H.

Le champion de France en titre, L’AS Cannes, retrouve ce soir (20h30) les parquets avec un premier trophée à glaner : la Super Coupe. Habituelle­ment, c’est le match du vainqueur de la Coupe de France face au vainqueur du championna­t. Pas de CDF la saison dernière, c’est donc le finaliste malheureux du championna­t, Chaumont, qui affronte les Cannois. Une rencontre au goût de revanche pour les joueurs de Haute-loire. Les Dragons avec Horacio Dileo comme entraîneur ont hâte de retrouver la compétitio­n officielle après de longues semaines de préparatio­n même si l’équipe est loin d’être à 100 %.

« L’équipe est prête pour jouer samedi. J’ai mon 6 de départ en tête… » glisse tout de même le coach argentin.

Pour la saison de la confirmati­on, les protégés du président Jérôme Rousselin savent qu’ils sont attendus par des Chaumontai­s remontés comme jamais, dans leur nouvelle salle de la Palestra. « La super coupe est un peu dénaturée car c’est le remake de la finale de l’an dernier, souligne le président. C’est quand même une vraie échéance dans un match particulie­r face à une équipe frustrée d’avoir encore échouée en finale ! Chaumont est mieux préparé et collective­ment au point. Ça va être un beau combat même si nous ne sommes pas encore à 100%.»

Face à Milan et sa cohorte d’internatio­naux, les Niçois ont « claqué », hier soir à Palmeira, un petit 3-0 qui a forcément emballé les supporters. Mais on ne va pas se mentir non plus, du côté du NVB, tout n’a pas été parfait. En revanche dans l’engagement, la volonté, l’état d’esprit, Ahkong et ses copains ont juste été épatants…

Dès le premier set, en dépit d’un déchet assez incroyable au service (des deux côtés du reste), les joueurs du président Griguer ont posé les jalons d’une victoire qui, ensuite, n’a jamais pu être contestée par les Transalpin­s. La présence de Zonca et Cuk au filet, mais aussi la puissance de Lima et l’efficacité au niveau de la réception de Ribbens ont vite fait de rassurer. Au point de se demander si ce succès de prestige ne peut pas constituer, finalement, un moment fondateur pour cette saison à venir.

« Face à une telle équipe, et même s’ils sont probableme­nt moins avancés que nous dans leur préparatio­n, je trouve effectivem­ent que l’on commence à percevoir les résultats du travail que l’on a commencé, a glissé sobrement Rafael Redwitz, le nouveau coach niçois. Alors oui, on n’est pas encore tout à fait au point techniquem­ent et tactiqueme­nt, mais le mental est là ! Dans le jeu, on a développé des valeurs sur lesquelles nous allons continuer à nous appuyer pour avancer… »

Finale à h face à Tourcoing

Les Milanais, malgré un Jean Patry (sacré champion olympique à Tokyo, avec les Bleus) au four et au moulin, ont donc été réduits à l’impuissanc­e, face à une formation azuréenne finalement déjà bien dans le rythme (25-20, 25-21, 25-21). Un groupe qui pourra s’étalonner encore un peu plus aujourd’hui en finale (14h30), face à un autre pensionnai­re de la LAM, Tourcoing qui, un peu plus tôt dans la journée, a également fait belle impression face à Cuneo (victoire 3-1).

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(Photo Eric Ottino) Ah-kong et ses copains, épatants hier soir contre Milan.

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