Des voitures-radar privées sur les routes de Paca dès
Le déploiement de voitures-radar confié à des entreprises privées et munies de flash infra-rouge non-visible, sera élargi à toute la France en 2022, a annoncé jeudi le ministère de l’intérieur.
Le gouvernement prévoit que des voitures radars privées pourront l’an prochain opérer dans « tout ou partie » des régions Provence-alpes-côte d’azur, Auvergne-rhône-alpes, Île-de-france et Occitanie, précise un document prévisionnel budgétaire.
Ces quatre régions n’étaient jusque-là pas incluses dans le dispositif prévu par un Comité interministériel de la sécurité routière en 2015.
Selon des chiffres de la Sécurité routière au 1er août 2021, 202 véhicules étaient conduits par les forces de l’ordre, 183 par des opérateurs privés.
Le ministère de l’intérieur prévoit 714 millions d’euros de recettes grâce aux radars routiers en 2022 (contre 760 millions en 2019, selon les derniers chiffres disponibles).
4 700 fin 2022
L’expérimentation des voituresradar privées avait débuté entre 2018 et 2020 et est en cours d’extension depuis cette année. Les véhicules radars, pour la plupart de type berlines, sont banalisés, équipés de caméras posées sur les plages avant et arrière afin de détecter automatiquement – et alors qu’ils sont insérés dans la circulation – les excès de vitesse, sans flash visible.
Les voitures privées ne circulent qu’avec un chauffeur à bord, alors que dans celles des forces de l’ordre, un fonctionnaire conduit tandis qu’un autre relève la vitesse maximum autorisée. Le parcours des voitures-radar privées est défini par la préfecture en fonction notamment des zones accidentogènes.
Le transfert des forces de l’ordre aux opérateurs privés est terminé dans quatre régions, et se poursuit dans les autres.
Par ailleurs, le parc de radars automatiques « se rapprochera du seuil maximum de 4 700 équipements fin 2022 », indique le document du ministère de l’intérieur.