« Je suis moins obsédée par la Ligue des champions »
Vous retrouvez Ljubljana cette saison. Avec quel est l’objectif ?
J’ai pris mes marques et je suis bien installée. On ne va pas se cacher, l’objectif c’est de se qualifier au minimum pour les huitièmes de la Ligue des champions. On a envie d’avoir un beau parcours. C’est un peu tôt pout dire qu’on veut aller au bout et un quart serait déjà une belle réussite. Si on peut aller plus loin, ce ne sera que du bonus.
Vous n’avez jamais remporté la C... J’étais longtemps obsédée par la Ligue des champions. C’est moins le cas mais je veux toujours l’avoir. Il me reste trois ans pour aller la chercher. J’arrêterai après et si je n’y parviens pas, ce sera un regret mais pas la fin du monde.
Vous avez beaucoup voyagé au cours de votre carrière (Roumanie, Macédoine, Slovénie et Monténégro). Qu’en retenez-vous ?
Beaucoup de choses. Ce sont des pays méconnus, même si les gens connaissent davantage la Slovénie et Ljubljana. Ils trouvent magnifiques ses paysages et sa verdure. Quitter le
Monténégro m’a vraiment rendue triste. C’est un pays incroyable. Je pense que cette équipe (Podgorica, NDLR) méritait de vivre une deuxième saison. Le club n’a pas pu assumer ses engagements économiques à cause de la Covid mais j’avais une belle vie dans laquelle je me plaisais. Là-bas, comme en Macédoine, les gens sont fabuleux, gentils. Il y a aussi cette ferveur pour le hand... Dans les Balkans, ils sont forts pour vous aider à vous dépasser.
Qu’en gardez-vous culturellement ? L’hospitalité. Dans ces pays, on est chauvins, on a du caractère mais on vous tend la main. On ne retrouve pas forcément ça dans la culture française. Une joueuse en Macédoine nous avait invités dans sa famille. Ces moments vous marquent. Ce n’était pas une obligation. Les gens sont modestes mais ils vous ouvrent leurs portes.