Nice-Matin (Cannes)

Des formations en pagaille au Campus Sud des métiers

Installé à l’ouest de Nice, le nouveau complexe accueille 400 alternants depuis septembre. Les filières sont nombreuses, pour des jeunes amenés à se profession­naliser en entreprise.

- V. S.

Des salles et bureaux flambant neufs, dans un complexe partiellem­ent livré. Le Campus Sud des métiers a effectué sa rentrée à Nice-ouest, avec 400 étudiants en alternance répartis dans les différente­s filières. Un nouveau site, implanté à Nice Méridia, et pensé pour « faire vivre au même endroit » les nombreux cursus, selon Vincent Demas, directeur du campus. La première rentrée s’est déroulée le 11 septembre, même si une partie du bâtiment sera encore en chantier durant neuf mois. En septembre 2022, il accueiller­a près de deux mille alternants.

Quels types de filières ?

L’établissem­ent a présenté les grandes lignes de son dispositif. Le campus propose des multitudes de formations dans le commerce, le numérique et le tourisme pour la partie gérée par la chambre de commerce et d’industrie (CCI). Les jeunes pourront, par exemple, se former aux métiers de responsabl­e de la distributi­on, d’attaché commercial, de vendeur automobile ou encore de technicien d’assistance informatiq­ue.

D’autres alternants peuvent se tourner vers le Cesi (Campus d’enseigneme­nt supérieur et de formation profession­nelle), pour des formations notamment axées sur les métiers d’ingénieur. Pour cette rentrée, une centaine d’alternants ont rejoint la branche des formations de la CCI et trois cents ont opté pour le Cesi.

De nouvelles formations vont intégrer le site à la rentrée 2022, via le dispositif « Cuisine mode d’emploi » (CME).LA cible ne sera pas la même que pour le lycée hôtelier : les apprenants pourront notamment être en réinsertio­n ou en réorientat­ion.

Pour qui ?

Les profils sont à peu près les mêmes pour les deux branches. « On forme du CAP à l’école d’ingénieur », indique Vincent Demas. Soit des jeunes âgés de 18 à 25 ans. « Pour certains métiers, les apprentis viennent du départemen­t. Pour d’autres, c’est au niveau régional, voire national », poursuit le directeur du campus.

Des étudiants étrangers ont garni les rangs de l’école d’ingénieurs. « Cette année, on a trois internatio­naux », précise Myriam Adjimi, directrice du Cesi.

Ils viennent du Bénin, de Tunisie et du Maroc.

Comment ça s’organise ?

Quel coût pour ces formations ? « Ce sont majoritair­ement des jeunes en apprentiss­age, donc qui ont un contrat de travail, explique Vincent Demas. La formation est gratuite pour eux, avec une indemnisat­ion en fonction de leur âge. » Encore faut-il trouver l’entreprise : en moyenne, les jeunes étudieront sur le campus une semaine sur quatre, et passeront le reste de leur temps dans les sociétés.« Il y a une notion d’insertion par l’apprentiss­age », résume Myriam Adjimi.

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(Photo V. S.) Les alternants ont débuté leur formation, pour certains début septembre.

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