Non-vaccinée, une aide-soignante en grève de la faim à Nice
Quand les pompiers sont arrivés, dans la nuit de samedi à hier, tout le troisième et dernier étage de l’immeuble était en feu, toiture comprise.
Le ciel rougeoyait tant l’incendie était virulent. Il était 3 heures du matin environ lorsque le centre opérationnel départemental a reçu des appels pour intervenir au 21 avenue Villermont, à Nice. Là se trouve un vieil immeuble niçois couleur crème de trois étages avec cour intérieure, coincé entre la société « Cash alimentaire Sud » et le carrossier Axial.
Vingt-cinq sapeurs-pompiers dans un premier temps, puis cinquante-trois au final, ont été dépêchés sur les lieux. Principalement des soldats du feu de la caserne Hancy, la plus proche, mais aussi des renforts de Magnan, Fodéré et Saint-isidore.
Une enquête ouverte
Quand ils sont arrivés, ils ont procédé à l’évacuation d’un habitant de l’immeuble. Leur progression allait être plus dramatique. Après avoir pu accéder à l’intérieur de l’appartement d’où provenait le feu, les pompiers ont retrouvé une victime. On ne connaît pour l’heure ni son sexe, ni son âge : il n’avait pu, hier, être identifié.
Une quarantaine de personnes se tenaient au pied du monument du Centenaire, devant le théâtre de Verdure de Nice, hier vers 15 heures. Sous un grand soleil, elles profitaient de la musique mixée par Steven, DJ et « ange gardien ». Aux manettes de ce petit rassemblement : Gabrielle, une simple citoyenne qui soutient « Jacinthe, tous les grévistes de la faim et ceux qui ont perdu leur travail à cause de la vaccination obligatoire. »
Prochain rendez-vous en novembre
Un peu à l’écart, en train de discuter, se trouve justement Jacinthe. Un gros pull sur les épaules et un plaid à carreaux dans les bras. D’une voix douce, elle explique qu’elle est aide-soignante dans le privé, « pas au centre hospitalier universitaire ». Comme elle n’est pas vaccinée, elle a été suspendue le 15 septembre, en congés payés jusqu’au 27 et attend maintenant un rendez-vous avec sa direction, qui peut se tenir à partir du 15 novembre.
Et, comme elle ne touche plus de salaire, sa fille, étudiante en BTS commerce, a commencé à travailler en parallèle de ses études. Tous les jours depuis sa suspension, Jacinthe jeûne, avec deux autres grévistes de la faim.
Un homme de 45 ans environ occupait habituellement les lieux, sans que l’on sache s’il s’agit bien de la victime. Une enquête a été ouverte par la police nationale, également présente sur les lieux. L’avenue Villermont a été coupée la nuit et une bonne « Au début, je voulais juste aller voir le campement de l’abbaye de Saint-pons [au-dessus de l’hôpital Pasteur – Nicematin du 29 septembre, Ndlr] . J’ai vu qu’il n’y avait que deux grévistes, j’ai donc décidé de les rejoindre. »
Que des bouillons de légumes
Depuis, elle n’est rentrée qu’une fois chez elle, pour voir sa fille et récupérer un pull. Et elle ne boit que des bouillons partie de la matinée, pour permettre l’intervention des secours qui avaient déployé la grande échelle.
Le sinistre pourrait avoir endommagé la structure de l’immeuble. Si un relogement a été envisagé dans un premier temps, il n’a finalement pas de légumes, apportés par des personnes qui la soutiennent. « Je ne pensais pas le corps humain capable de supporter ça. Mais tout est relié au mental, et je suis quelqu’un de très positif », relativise la jeune femme. Sa condition pour se faire vacciner ? « Que le vaccin ne soit plus expérimental, qu’il sorte de sa phase de test. » été nécessaire. L’ingénieur de la ville s’est toutefois déplacé sur les lieux, en vue d’estimer le niveau de fragilité de la structure du bâtiment. Pour ne pas alourdir la toiture endommagée et risquer un effondrement des parties hautes, les pompiers avaient
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