Violences conjugales : le LREM Jérôme Peyrat retire sa candidature
ayant mis sa vie au service des victimes du terrorisme après avoir été elle-même grièvement blessée lors d’un attentat en 1983, Françoise Rudetzki est décédée dans la nuit de mardi à hier à Paris, à 73 ans. Juriste, elle avait créé « SOS Attentats », première association de défense des victimes d’actes de terrorisme, en décembre 1985. Dès
1986, elle avait obtenu la création du Fonds de garantie des victimes d’actes de terrorisme, financé par un petit prélèvement sur chaque contrat d’assurance de biens. Elle avait aussi fait reconnaître aux victimes du terrorisme le statut de victimes civiles de guerre et la possibilité pour les associations de se porter partie civile.
Jusqu’à 18 ans de prison pour séquestration et viol d’un militant LGBT
Deux anciens légionnaires ont été condamnés hier, à Aix-en-provence, à dix-huit et cinq ans de prison pour le viol et la séquestration violente d’un militant LGBT algérien, dans une chambre d’un hôtel marseillais en 2017.
Une gauche unie en progression, une majorité présidentielle qui s’accroche, une extrême droite qui recule : tels sont les principaux enseignements de la dernière enquête Harris Interactive-toluna pour Challenges, en partenariat avec le Groupe Nice-matin (1). Ce sondage, réalisé en fonction des couleurs politiques sans tenir compte de la personnalité des candidats, montre que la Nupes arriverait en tête au premier tour (29 %, + 1 point), devant les représentants de la majorité présidentielle (26 %, stable), du Rassemblement national (23 %, - 1 point) et de « Reconquête ! » (5 %, - 1 point).
Un résultat encourageant pour les prétendants mélenchonistes, qui bénéficient d’un bon report des voix du premier tour de la présidentielle. Quelque 81 % des électeurs de Mélenchon, 78 % de Jadot, 70 % de Roussel et 65 % de Hidalgo glisseraient dans l’urne un bulletin de la Nupes.
Dynamiques opposées pour LR et le RN
Scrutin majoritaire à deux tours oblige, ces bons scores ne se traduiraient pas intégralement dans la composition de la future Assemblée nationale.
Entre 62 et 88 députés Insoumis pourraient prendre place dans l’hémicycle, entre 20 et 35 EE-LV, 18 à 34 PS et 8 à 15 PCF. Soit un maximum de 172 parlementaires. Très loin de la majorité – même relative – susceptible de contraindre le Président à nommer Jean-luc Mélenchon à Matignon.
Cette majorité absolue reste promise
(2) aux élus macronistes, avec une projection de 300 à 350 sièges – contre 346 aujourd’hui. Les élus Républicains
Le candidat LREM aux législatives dans la 4e circonscription de Dordogne Jérôme Peyrat, condamné en 2020 pour des violences envers une excompagne, a annoncé hier retirer sa candidature après une série de critiques dans la classe
et UDI verraient leur nombre diminuer, entre 35 et 55 (contre 120 actuellement), tandis que le RN pourrait tabler sur 48 à 75 députés (huit dans la mandature précédente).
« Ces deux groupes sont dans des dynamiques opposées, observe Antoine Gautier, chef de groupe au département politique & opinion de Harris Interactive. Les Républicains progressent de 5 à 7 sièges, tandis que les frontistes en perdent 5 par rapport à la projection de la semaine dernière. » Malgré l’entrée en campagne d’éric Zemmour dans le Var, vendredi dernier, politique. « J’invite chacune et chacun à regarder précisément les faits qui me sont reprochés, la décision de justice et les autres décisions prises dans cette affaire », a-t-il toutefois indiqué. Il avait été condamné en septembre 2020 à une amende de « Reconquête ! » devrait se contenter d’une représentation anecdotique : l’enquête ne lui prédit qu’entre deux et… zéro députés.
Politique industrielle : pas confiance
Harris Interactive a également testé le degré de confiance manifesté aux députés pour faire de « bonnes propositions en matière de politique industrielle ». Le résultat est édifiant. Aucune formation politique n’obtient une majorité de réponses favorables. Celles qui tirent le mieux leur épingle du jeu sont « Renaissance » (EXLREM) et ses alliés (38 % d’opinions positives), le Rassemblement national (35 %), EE-LV (34 %) et l’ensemble Lr-udi-divers droite (31 %). « Reconquête ! » (22 %) et Debout la France (21 %) figurent en queue de peloton. 3000 avec sursis dans une affaire de violence envers une ex-compagne, causant 14 jours D’ITT. Selon France Bleu, celle-ci avait quant à elle écopé d’amendes de 500 et 800 pour des appels et SMS malveillants à M. Peyrat et à des proches.