Nice-Matin (Cannes)

Europe 1 Sport

PASSE EN QUOTIDIENN­E

- MATHIEU FAURE mfaure@nicematin.fr tous les jours, de 20 h à 23 h 30, sur Europe 1.

Animée en quotidienn­e par Virginie Phulpin et Lionel Rosso, la nouvelle émission de sport de la station marque un tournant dans la grille de rentrée pour le duo sportif de la station.

Après une année difficile pour les audiences de la station, la direction d’europe 1 a, malgré tout, trouvé des satisfacti­ons et notamment dans le sillage de son duo sportif Lionel Rosso - Virginie Phulpin. Le binôme animait les cases sportives du week-end et les auditeurs étaient au rendez-vous. Du coup, à quelques semaines de la Coupe du monde au Qatar et à moins de deux ans des J.O. 2024 de Paris, Europe 1 Sport passe en quotidienn­e. Une sacrée révolution. Ainsi, Lionel Rosso (vendredi, samedi, dimanche et lundi) et Virginie Phulpin (mardi, mercredi et jeudi) ont mis Europe 1 dans le bon tempo depuis la rentrée et attendent avec impatience le début des hostilités avec le Mondial au Qatar qui se présente face à eux (du 20 novembre au 18 décembre).

En quoi est-ce une satisfacti­on de retrouver une émission quotidienn­e de sport sur Europe 1 ?

Lionel Rosso : On a appris cette excellente nouvelle il y a quelques mois, cela nous a laissés le temps de préparer l’antenne avec le service des sports. C’est un vrai coup de boost pour le service et une reconnaiss­ance du travail effectué le week-end depuis plusieurs mois.

Virginie Phulpin : Cette nouvelle est arrivée au bon moment avec la Coupe du monde au Qatar dans quelques semaines. Et puis, il y a également les J.O. 2024 à l’horizon. Ça a du sens de passer en quotidienn­e maintenant.

Quel est L’ADN de l’émission et en quoi le ton Europe 1 estil différent sur le sport ?

L. R. : Le sport fait partie de L’ADN de la station, nous avons une vision différente et, en 1996, avec Eugène Saccomano, Europe 1 avait lancé Europe Sport, une quotidienn­e de sport en radio qui, à l’époque, n’existait pas sous forme de talk, Eugène a été précurseur dans ce domaine. On veut garder cet état d’esprit, donner la parole à tout le monde sans que cela ne soit un café du commerce. Il y a différente­s personnali­tés à l’antenne, on s’écoute. On tenait à avoir un point de vue sur tous les sports, pas seulement le football.

V. P. : C’est du direct, on va naturellem­ent faire de l’analyse mais on va avoir, également, une approche sociétale, politique, environnem­entale, du sport car cela fait partie de l’actualité.

Cette émission vient récompense­r la bonne tenue des émissions de sport du dimanche sur Europe 1 alors que la radio connaît une réelle érosion de ses audiences. Ressentez-vous une sorte de pression ?

L. R. : Une pression positive, on va continuer à faire ce que nous faisions le week-end. Il faut se laisser du temps et prolonger notre travail qui a permis de fidéliser les auditeurs.

V. P. : Le sport est un sujet sociétal majeur, on a déjà une audience de fidèles, on veut l’élargir avec cette quotidienn­e.

Comment va s’organiser votre semaine ?

L. R. : La formule tient compte des directs, notamment des matchs de football de Ligue des champions en semaine. Hors direct, la première heure est consacrée au football pour le grand public, la deuxième heure s’intéresse à l’omnisports, notamment la Formule 1 et le Top 14, puisque nous sommes partenaire­s de Canal+. La troisième heure est un débat avec des experts puisqu’europe 1 peut compter sur certaines voix : Cédric Pioline, Serge Blanco, Guy Roux, Alain Roche, Jimmy Algerino, Alain Giresse ou Jacques Vendroux qui, le jeudi, propose une séquence avec une grande personnali­té du sport.

L’arrivée de Jacques Vendroux sur Europe 1 l’an dernier avait fait couler beaucoup d’encre, on le sait proche de Michel Platini. Est-ce que cela pourrait faciliter son arrivée dans votre équipe de consultant­s ?

L. R. : C’est en discussion. On souhaite se renforcer et avoir des voix qui portent en vue du Mondial au Qatar.

Comment allez-vous aborder ce Mondial ?

L. R. : On sera en quotidienn­e comme lors de l’euro 2021, avec des envoyés spéciaux et on sera sur tous les matchs de l’équipe de France.

V. P. : La saison est atypique, on le sait, c’est le cas pour les joueurs, les clubs mais aussi pour les médias. On ne sait pas trop à quoi s’attendre et du coup c’est très excitant. C’est un Mondial qui, au-delà du sport, va faire parler : droits de l’homme, écologie, ça va ouvrir les débats.

En quoi la radio peut-elle lutter en sport, sans les images ?

L.R. : La radio c’est la liberté, la spontanéit­é, l’échange, l’instantané­ité, c’est un média ancien mais qui fidélise, on appartient à une communauté. V. P. : C’est le média le plus réactif en direct, le plus souple.

Vos plus grands souvenirs radiophoni­ques de sport ?

L. R. : Quand on a lancé

Europe Sport en 1996 avec Bernard Tapie comme premier invité, et puis, la même année, la Coupe d’afrique des

Nations, en Afrique du Sud, où j’avais rencontré Nelson Mandela. Et on bossait, parfois, dans des couloirs après les matchs, c’est ça, aussi, la radio.

V. P. : Le fait de commenter la seule victoire de Roger

Federer à Roland-garros en 2009. Mais en tant qu’auditrice, j’ai adoré suivre la finale de l’euro 2000 de football en voiture, d’autant que je ne conduisais pas.

(rires)

« Michel Platini ? C’est en discussion. On souhaite se renforcer et avoir des voix qui portent en vue du Mondial »

Europe 1 Sport,

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(DR) Lionel Rosso et Virginie Phulpin.

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