« On va quitter Sophia pour Grasse et Cannes »
Directeur de L’IDRAC Business School de Sophia Antipolis et de Grasse, Eric Anton, présent, hier, à Grasse Campus, dévoile une réorganisation des sites de cette école de commerce et annonce une ambitieuse stratégie de développement dans le département.
Première rentrée à Grasse pour L’IDRAC Business School ?
Une cinquantaine d’étudiants ont débuté leur formation à Grasse dans les locaux de la Maison des Associations en septembre. Et ils ont intégré ce jeudi le bâtiment de Grasse Campus.
Quelles sont ces formations ?
Nous avons créé des formations en lien avec les besoins des entreprises locales du bassin grassois souvent des industries liées aux parfums : un BTS commerce international, un bachelor 3 international et un BTS Négociation digital de relations clients. Les 3/4 sont en alternance dans les entreprises. L’objectif est de doubler les effectifs l’an prochain. En septembre, nous ouvrons notamment un MBA « Achats » à Grasse.
Mais votre présence à Grasse devrait encore plus se développer...
Oui. Installé à Sophia Antipolis depuis 12 ans, L’IDRAC appartient à un groupe « Compétences et développement » qui regroupe 13 écoles en France, soit 25 000 étudiants. L’idée est d’une part d’implanter une partie de ces écoles au sein de Grasse Campus. Ce serait 300 à 400 étudiants à la clef d’ici 5 ans. D’autre part, on a acheté à côté de la médiathèque Charles-nègre un ancien presbytère de 1 500 m2 pour installer une partie de ces futurs étudiants. Les travaux commencent dans quelques semaines pour une rentrée prévue en septembre 2024.
Quid de votre site de Sophia ?
Nous quittons Sophia Antipolis l’an prochain. Avec la création de la piste cyclable, nous avons de gros problèmes de stationnement auxquels sont confrontés les étudiants. C’est un déménagement forcé. Mais être à Grasse nous coûtera aussi dix fois moins cher en immobilier que Sophia.
On va s’implanter aussi à Nice dans le bâtiment Iconic pour accueillir 4 à 500 étudiants à la rentrée 2024. Et à Cannes, on est plutôt sur le projet de construction d’un bâtiment non loin de la faculté Meliés. On a aussi un projet d’installation à Draguignan. La stratégie du groupe est de s’implanter dans les territoires et non plus d’être centralisé dans les grandes villes.