Nice-Matin (Cannes)

L’essentiel du conseil municipal du Tignet

Les travaux de rénovation des écoles et ceux visant à la remise aux normes du réseau d’éclairage public ont suscité le débat de cette première réunion de l’année.

- CORINNE BOTTONI

En préambule, le premier magistrat Claude Serra a expliqué aux membres du conseil, les raisons l’ayant conduit à convoquer rapidement l’assemblée : pouvoir adresser à l’état et au conseil départemen­tal, avant les dates limites de dépôt des dossiers, les demandes de subvention pour trois projets importants prévus au titre de l’exercice 2023.

La rénovation des écoles

La première tranche d’un montant de 400 000,00 euros HT de l’importante opération de rénovation, embellisse­ment et végétalisa­tion des écoles primaire et maternelle, prévue sur deux exercices budgétaire­s a été adoptée à l’unanimité. Ces travaux portant sur la rénovation et l’embellisse­ment des façades permettron­t notamment d’améliorer le confort thermique des enfants, de réduire les dépenses de chauffage et d’éviter des dépenses de climatisat­ion. Cette opération est donc présentée à l’état et au Départemen­t au titre de la transition énergétiqu­e.

L’éclairage public au centre du débat

L’opération triennale de rénovation et de modernisat­ion de la totalité du réseau communal d’éclairage public

a fait l’objet d’un vote contre de la part des deux groupes d’opposition (les trois élus du groupe Balazun et les quatre élus du groupe Génération 2020) et d’une abstention du conseiller indépendan­t, Jean-pierre Cé. Ces élus ont refusé le projet qui, selon le maire, « réduira la consommati­on électrique avec 60 % d’économies de dépenses prévues. »

« Bien Vivre au Flaquier » a rejeté la récupérati­on des éclairages piétonnier­s devenus inutiles le long de la

RD 2562, en vue de leur implantati­on le long du chemin piétonnier prévu au Flaquier Sud, quartier qui ne dispose actuelleme­nt d’aucun éclairage.

François Balazun, conseiller municipal et ancien maire, s’est élevé contre les conclusion­s du diagnostic réalisé par un cabinet indépendan­t et qui précise que « l’ensemble du réseau communal est obsolète, qu’il ne répond pas aux normes environnem­entales et qu’il est ainsi énergivore et très coûteux. » Ce diagnostic technique concerne également les travaux réalisés en 2015, lors de la précédente mandature. Jean-pierre Cé, quant à lui, a précisé « que l’éclairage routier le long de la RD 2562 dans la traversée du Val du Tignet ne sert à rien, et qu’il convient de laisser les vieilles têtes d’éclairage actuelles défaillir et ne pas les remplacer, l’éclairage le long du cheminemen­t piétonnier étant bien suffisant dans ce secteur. » M. Andry a soutenu les analyses de François Balazun et de Jean-pierre Cé, entraînant ainsi le reste de son groupe dans un refus. Et Claude Serra de rappeler alors « que le diagnostic technique portant sur l’ensemble du réseau est à la dispositio­n de tous les élus et que les politiques publiques actuelles laissent espérer d’importante­s subvention­s soulageant ainsi le budget communal. » Le maire a souligné que « le long de la RD 2562, l’éclairage piétonnier ne permet pas d’éclairer la chaussée et qu’il lui appartient de veiller au bon éclairage de cette route très fréquentée, classée par l’état « route à grande circulatio­n ». Pour mémoire, les pouvoirs de police dont dispose le maire, obligent ce dernier « à veiller à la sûreté et à la commodité du passage dans les voies publiques ».

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(Photo C. B.) L’éclairage public sera entièremen­t mis aux normes.

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