Son tout premier, son plus beau
Son premier France-italie, Sergio Parisse l’a vécu en 2004, pour sa quatorzième sélection. Aujourd’hui encore, il en garde un souvenir intact : « C’était mon premier Tournoi. Juste avant, on avait joué l’angleterre, qui venait de remporter la Coupe du monde 2003. On avait pris presque 50 points et derrière, on se déplace au Stade de France. À l’époque, je jouais encore au Benetton Trevise, en Italie. Au début d’une carrière, c’est forcément un match particulier. Un gros stade, l’équipe de France, j’avais 21 ans et je ne savais pas encore que j’allais faire plein de matches làbas, avec le Stade français (rires) et l’équipe nationale. »
Une première compliquée pour l’italie, puisque sur le terrain, les Transalpins n’inscriront pas le moindre point. Grâce à un doublé de Harinordoquy et une réalisation d’elhorga, le XV de France s’impose 25-0, encouragé par ses 79 080 spectateurs du jour.
Son meilleur souvenir. Du haut de ses 142 sélections, le troisième ligne a affronté seize fois les Bleus. Pour deux petits succès (en 2011 et 2013). S’il fallait ne garder qu’un seul affrontement, Sergio Parisse fait rapidement son choix : « Celui de 2011, déjà parce que c’était la première victoire. C’était une étape très marquante dans l’histoire de l’équipe d’italie. Les Français sortaient d’un Grand chelem. On les a joués au Stade Flaminio. Pour ceux qui ne connaissent pas, c’est plus petit que l’actuel Stadio Olimpico, c’est plus près du terrain. On sent encore plus le public, l’atmosphère y est particulière. C’était une première émouvante. » Côté pelouse, l’italie s’impose d’une courte tête, 22-21. Rien qu’en le racontant, le capitaine transpire encore le match : « On gagne d’un point. Sur la dernière action, on a une mêlée à négocier, qui se rejoue 4-5 fois, où on peut se faire pénaliser et perdre le match. Heureusement, on tient, et là, c’est la délivrance. Entre l’ambiance et le scénario du match, il y avait tous les ingrédients. C’est de loin mon plus beau souvenir. »