« Etre l’idole de soi-même »
Philippe Vathananonh, Endofa France
Philippe Vathananonh, français, crée VPBunker en et Endofa France en . Entreprises spécialisées dans le Trading et la fourniture de produits pétroliers raffinés pour l’avitaillement des navires. Quatre collaborateurs. www.endofa.com
Où en est ton entreprise ? Nous sommes en phase de développement. À la fin de l’année, nous serons à près de $ de chiffre d’affaires. On espère doubler l’an prochain.
Quel entrepreneur es-tu ? J’étais bunker trader à Londres. J’ai créé mon entreprise à la suite de divergences de point de vue avec mon employeur. J’adore le contact humain. Dans le milieu du shipping, on voyage beaucoup, on rencontre du monde. J’aime développer des projets.
As-tu une vie perso ? C’est très important. J’ai une épouse très compréhensive et deux jeunes enfants. C’est un équilibre. Quand je rentre, j’ai vraiment besoin de souffler. J’essaie de limiter mes déplacements à une ou deux semaines.
La place du réseau dans ton activité ? Mon réseau, c’est les Satellites. Ça m’a permis de sortir de mon isolement. Paradoxalement, lors de mes voyages, je rencontrais beaucoup de gens, et à Nice, personne. Aux Satellites, j’ai rencontré du monde, j’y ai même recruté l’une de mes collaboratrices ! Et surtout, avec « Les BA des Satellites », j’ai contribué à un projet qui me tient à coeur : la création d’une école à Niellé en Côted’Ivoire. (www.badessatellites.com).
Combien gagnes-tu ? Je me paye un minimum. Je privilégie mes employés qui gagnent deux ou trois fois plus que moi. Je veux qu’ils se sentent bien, y compris en travaillant dans un cadre agréable. Mes collaboratrices respectent cela. Je me paierai après, je sais que ça va rapporter. Je mise sur le long terme.
Ton idole business ? Je n’ai pas d’idole à proprement parler. Je respecte énormément ceux qui réussissent mais on devrait être l’idole de soi-même. Croire en soi, se donner les moyens, saisir les opportunités. Quand on se lance, il faut se lancer à fond.
Ton mantra ? Carpe diem. C’est ce que je dis à mes collaboratrices. On se bat pour nous.