« La clé de 2016 est d’innover partout. »
joli pull, la petite robe et le blouson qui étendaient la gamme. Retour aux fondamentaux, le jean et le teeshirt, point. « Nous sommes pionniers sur ces deux produits et nous pouvons compter sur notre savoirfaire pour continuer à proposer des innovations. » Pour Dominique Lanson, la clé de 2016 est là : innover, innover et innover. Innover sur les matières, sur la présentation et sur le plaisir d’achat.
Donner envie
« La mode, c’est la rencontre d’une envie et d’un besoin, complète David Viallaron, le directeur commercial de Rica Lewis. Quand on analyse le marché général, on s’aperçoit que les consommateurs achètent toujours autant de textile en volume mais qu’ils achètent moins cher. Alors pourquoi la distribution spécialisée a-t-elle été plus attractive que les hypers? » Parce que de nouveaux acteurs sont apparus, des acteurs capables d’apporter une offre accessible avec une image très mode. Ils ont amené plus de désir. Et Rica Lewis de repenser la théâtralisation de son offre. « Côté produits, notre marque a de quoi rivaliser. Avec des jeans aux coupes actuelles à 29,90 euros pour les adultes et 14,90 euros pour les enfants, on a un positionnement correct, au vu de la qualité. Nos produits sont hypersécurisés, avec des passages de tests et de contrôles incroyables. Ce qu’il faut, c’est donner envie. » Là encore, le choix de la grande distribution impose des codes à la marque. Pas de vendeurs en rayon pour conseiller, des linéaires peaux de chagrin… Rica Lewis y répond en innovant sur le merchandising.
Clarifier l’offre
Au-delà des visuels modernes et sensuels pour segmenter son offre produit, pour les hommes, le fabriquant de jeans a mis un maximum d’infos sur les étiquettes de poche arrière. Droit, ajusté, coton, stretch, fermeture zip, boutons. Un code couleur pour chaque famille : bleu, jaune, orange, vert. Facile à repérer, même en piles. Idem pour les enfants. Et pour les femmes, même chose, avec une astuce packaging en plus : présenter les jegging, les jeans seconde peau créés en 2013, comme dans le rayon collant. Un code auquel notre oeil est exercé. C’est bien vu. Mais est-ce suffisant pour faire ressortir l’offre dans l’océan marchand que proposent les hypers et les supers ?
Une combinaison de podium homme, display jeggins, frontons et box différenciants, sur fond de rayon homme et/ou femme, qui amène une atmosphère temporaire, un espace VIP, un environnement de marque. Comme si vous entriez dans une boutique, les cabines d’essayage en moins. « Là aussi, comme on n’a pas forcément envie d’essayer dans un hypermarché, et que bien souvent la femme achète pour l’homme, astuce : les emballages ont des bandes adhésives repositionnables. Si la taille ou la forme ne convient pas, on peut ramener le produit et le distributeur n’a pas à le reconditionner. Pas d’altération de la qualité visuelle du rayon. » Tout est pensé. Jusqu’au making of du shooting photo qui attire l’oeil sur l’écran vidéo. Et l’efficacité a été testée sur des sites pilotes. « Clarification