Nice-Matin (Menton)

« Envoyez du bois, nous, on envoie du blé »

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« À Bpifrance, nous avons assis la marque sur quatre valeurs fortes : simplicité, volonté, proximité et optimisme. Cela tombe bien ! Pour nous, mieux vaut un chef d’entreprise optimiste qui se trompe qu’un pessimiste qui a toujours raison. Comment ne pourrions-nous pas être optimistes puisque chaque jour, nous rencontron­s des chefs d’entreprise et des porteurs de projet qui le sont ? C’est forcément très communicat­if! Notre métier, c’est d’aider les entreprise­s qui veulent se développer. Je peux vous dire que les chefs d’entreprise que l’on rencontre ont l’oeil qui s’illuminent lorsqu’ils constatent qu’ensemble nous allons pouvoir avancer. Avancer c’est faire confiance à l’avenir. J’aime leur dire : “Entreprene­urs, envoyez du bois, nous, on envoie du blé.” » À la sortie de l’ascenseur, il y a ceux qui disent “Bon courage” et ceux qui disent “Bonne journée”. Et si c’est le dirigeant ou le cadre qui dit “Bon courage”, ça plombe très fortement la journée ! À la Caisse d’Epargne Côte d’Azur nous sommes fondamenta­lement optimistes. Le monde bancaire change et nous devons nous adapter. Alors nous avons décidé de privilégie­r le management et c’est vers eux que nous essayons d’insuffler cette dynamique, cet optimisme. Au-delà de l’incantatoi­re, nous l’avons construit de manière très concrète. On a commencé par améliorer la qualité de vie avec, par exemple, le télétravai­l. Les salariés qui peuvent en bénéficier sont très positifs visà-vis de l’entreprise. Nous avons également un ostéopathe qui vient tous les lundis proposer quelques séances. Même si nous n’avons pas encore de crèche d’entreprise, nous avons également mis en place un système d’aide aux devoirs scolaires pour les enfants des salariés. Nous sommes très acteurs au niveau du collectif ! Rien que sur le marathon de Nice, nous avons  équipes de relais et le directoire de la Caisse d’Epargne Côte d’Azur lui-même en a constitué une pour emporter cette dynamique. Nous faisons également beaucoup d’efforts pour proposer des formations adaptées avec l’idée constante de faire se rapprocher le savoir-être avec le savoir-faire. On capitalise beaucoup sur les succès avec un système réactif de petits Post-it. En revanche, les échecs sont traités autrement en benchmark de façon très positive. On essaie de sublimer chaque point positif. »

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