Bio express
(D.R.) Naissance à Toulon
Champion de France de rugby à 15 avec le RCT
Reprend l’entreprise familiale d’électricité, SARL Repon, basée à Toulon
- Vice-président CMA du Var
- Administrateur et président de la CAPEB du Var
1er vice-président de l’Union des entreprises de proximité (U2P)
Président de la CAPEB nationale (mandat de 3 ans) et vice-président du CCCA-BTP (réseau d’apprentissage BTP)
Concrètement, qu’attendez-vous des politiques ?
Nous rencontrons régulièrement les ministres sur cette question. Parce qu’ils savent que % du tissu économique du bâtiment est fait et défait par les petites entreprises. Et ces TPE, on en a déjà perdu plus de à cause de la lourdeur des documents à réunir. D’abord, nous proposons les services de nos développeurs pour aider les artisans à sortir de ce marasme administratif. Ensuite, nous avons demandé la mise en place d’un audit « au coup par coup ». C’est-à-dire un contrôle de la qualité et de la conformité des travaux en fin de chantier. Avec, au bout de trois contrôles, l’obtention d’une certification. Pour que les artisans ne soient plus exclus du marché. Pour que des chantiers qui respectent les règles imposées mais qui ne sont pas passés par la machine MaPrimeRenov’, entrent dans le champ de la rénovation énergétique. Emmanuelle Wargon, la ministre du
Logement, travaille à un arrêté qui va dans ce sens. Nous espérons une validation en fin d’année et ferons tout pour que les , Mds€ de budget octroyés dans le plan de relance soient transformés en activité.
Qu’est-ce qu’apporte votre passé de champion de rugby à la Confédération ?
Tout est dit. C’est une confédération. L’esprit d’équipe est omniprésent. Il y a des challenges à relever, l’élan collectif à générer, après on pousse et on transforme.
PROPOS RECUEILLIS PAR AGNÈS FARRUGIA
afarrugia@nicematin.fr
à 25 », précise Sylvie Wohlgemuth.
Raymonde, sa mère, quitte l’entreprise en 2000 à 73 ans. Le début du millénaire marquera l’ascension d’EMR avec la loi de Robien qui oblige les copropriétaires à réaliser des travaux de conformité et sécurité sur tous les ascenseurs. « Le fax explosait » ,se souvient la dirigeante qui, faute de maind’oeuvre qualifiée et disponible en France, embauche sept Roumains. « Nous les avons formés et ils sont restés pendant dix ans. »
EMR qui a quitté le centre de Nice pour le boulevard de la Madeleine se développe aussi dans le Var en ouvrant des agences à Fréjus, Mandelieu ainsi qu’à Menton.
Des cabines oeuvres d’art
Lorsque les mises en conformité s’arrêtent brutalement – « Alors que nous avions encore au moins deux (Photos Franz Chavaroche et D.R.) ans de travail devant nous » – Sylvie Wolhgemuth décide en 2015 de laisser parler son côté artiste. «J’aieu l’idée de personnaliser la cabine d’ascenseur » qui devient une oeuvre d’art, un modèle unique pour un collectionneur, une enseigne. « Ou une marque comme nous l’avons fait avec le concessionnaire Audi installé dans la plaine du Var à Nice. On peut tout faire, réaliser 100 % des idées, sous réserve qu’elles ne soient pas antinomiques avec les exigences réglementaires. » EMR a d’ailleurs confié deux projets aux étudiants de l’école de design cagnoise The Sustainable Design School. « Pendant six mois, ils vont travailler les concepts de Beau Marché et du Beau de Gamme », souligne Sylvie Wohlgemuth, impatiente de voir le fruit de leur réflexion.
Cette appétence pour l’esthétique et le travail bien fait a ouvert une autre voie pour EMR. « Nous collaborons avec une vingtaine d’architectes pour installer des ascenseurs dans des maisons ainsi que dans des immeubles