Incendie de l’hôtel Azuréa à Nice : un client suspecté
Le violent incendie qui s’est déclaré dans l’hôtel Azuréa, samedi soir vers 22 heures, à l’angle de la rue Paganini et de la rue de Belgique, à Nice, semble être d’origine criminelle. Le pyromane présumé, un client de l’hôtel, se serait plaint d’un vol et exigeait un dédommagement.
Éconduit par la direction, il aurait alors composé le 17 avant de mettre le feu dans sa chambre située au cinquième étage.
À l’arrivée de la police, des flammes impressionnantes jaillissaient de la toiture et des dizaines de sapeurs-pompiers étaient à pied d’oeuvre.
Une défenestration
Soixante-dix personnes ont dû être évacuées et relogées. 100 m2 de toiture ont été détruits.
Un résident du 6e étage a dû sauter par une fenêtre pour échapper aux flammes et aux fumées. La toiture en plexiglas de la salle de restauration lui a sans doute sauvé la vie. Victime de plusieurs fractures, le ressortissant japonais âgé de 50 ans serait désormais hors de danger. Un homme de 80 ans a également été intoxiqué par des fumées.
Le suspect, un homme de 29 ans, habituellement domicilié dans le nord de la France, est défavorablement connu, selon la Direction de la sécurité publique. Il est d’ailleurs actuellement sous le coup d’un contrôle judiciaire.
Il a été interpellé par un équipage de la police municipale non sans difficulté. La brigade criminelle, chargée des premières investigations, a interrogé l’individu en garde à vue. Il a été déféré hier après-midi au parquet de Nice. Une information judiciaire devait être ouverte dans la soirée. CH. P
Une messe est prévue à 14 h 30 en l’église Saint-Louis, avant l’inhumation de l’enfant du pays au cimetière de la Ritorte dans le caveau familial. C’est donc à Hyères, dans le Var, que sera rendu, ce vendredi, un dernier hommage à l’une des légendes du XV de France, Christophe Dominici, retrouvé mort le mardi 24 novembre dans le parc de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Dans des conditions à préciser – en raison des mesures sanitaires liées à la Covid –, l’accès à la messe sera limité.
Inhumé aux côtés de sa soeur
La légende du rugby français sera ensuite inhumée, dans le caveau familial au cimetière de la Ritorte, à Hyères, auprès de sa soeur Pascale, tragiquement décédée en 1986 dans un accident de la route.
Une soeur, de dix ans son aînée, qu’il décrivait dans son livre Bleu à l’âme comme sa « deuxième maman », celle qui avait choisi son prénom « Christophe, comme Christ, eau et feu » et dont la disparition a été, toute sa vie, une blessure intense, jamais cicatrisée.
Christophe Dominici était né à Toulon en . (Photo doc F. B.)
Ce triste retour au pays vient rappeler la jeunesse de Christophe Dominici dans le Var, entouré par ses parents Nicole et Jean-Marie. De sa naissance à Toulon, le 20 mai 1972, à ses débuts comme footballeur au club de Solliès-Pont où il