Nice-Matin (Menton)

Dans les Focus starting-blocks

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Ce confinemen­t de la deuxième vague n’a rien de comparable au premier. « On est dans une sorte de confirmati­on des réflexions menées lors du premier confinemen­t », explique Marc Wyler, expert en prêts immobilier­s. Une réflexion simple : les Français veulent de la qualité de vie à domicile. Terminée l’époque de l’appartemen­t dortoir où l’on passe en coup de vent entre le boulot et les sorties.

Une qualité de vie devenue urgente

Aujourd’hui, on veut être bien chez soi. Et de nombreux Français ont découvert pendant le confinemen­t que ce n’était pas le cas. Des projets de vie ont donc commencé à germer. Ils ont souvent été mis sur pause pendant l’été et reprennent aujourd’hui malgré ce nouveau confinemen­t. « Nos partenaire­s en agences le confirment : il y a un flux de personnes en recherche. Il y a eu, certes, un blocage mécanique puisque les visites étaient interdites mais les projets se préparent. » Les dossiers ont notamment avancé grâce aux visites virtuelles, en attendant la reprise des rendez-vous physiques. « Maintenant qu’on a l’autorisati­on de refaire des visites, il va y avoir une accélérati­on certaine », note Marc Wyler.

Des taux de crédit toujours bas

Dans un contexte de crise économique, l’immobilier reste une valeur refuge. D’autant plus que les taux de crédit continuent de baisser : 1,02 % sur 15 ans, 1,16 % sur 20 ans et 1,42 % sur 25 ans, en moyenne selon l’Observatoi­re Crédit Logement/CSA. Et grâce à la politique accommodan­te de la Banque Centrale Européenne due aux prévisions de croissance en baisse, cela ne changera pas de sitôt. Quant aux banques, si le taux de refus de dossiers fait des bonds cette année (1), la donne pourrait changer dès janvier. « On peut imaginer que les conditions vont être plus souples, estime Marc Wyler. Au 1er janvier, de nouveaux objectifs vont être fixés pour 2021 et les banques vont

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