Garantie indispensable : comment choisir ?
> Crédit Pour se protéger des défauts de paiement éventuels de l’emprunteur, l’organisme prêteur impose la souscription d’une garantie
Si les visites ont été interdites pendant ce deuxième confinement, les projets de vie ne se sont pas arrêtés, bien au contraire ! Selon le site PAP.fr, ,% des candidats à l’achat et ,% des candidats à la location ont poursuivi leurs recherches. Alors qu’il n’étaient que ,% pour les acheteurs et de ,% pour les locataires lors du premier confinement au printemps. Et la technologie n’a pas découragé pas les candidats : près de quatre locataires sur dix se sont dits prêts à signer un contrat de bail après une visite virtuelle.
Consommation énergétique
La garantie de prêt immobilier a pour but de protéger l’établissement prêteur contre les risques du crédit.
En cas de non-remboursement de tout ou partie de l’emprunt, la banque peut s’appuyer sur cette garantie pour récupérer ce qu’il reste de la somme due. Mais attention, la souscription d’une protection occasionne des frais à ajouter au coût total de l’emprunt, au même titre que l’assurance emprunteur. Tour d’horizon des différentes solutions.
Caution mutuelle
Il s’agit de la formule la plus économique. Son coût varie de 0,5 à 1% du montant du prêt. Dans ce cas de figure, un organisme spécialisé (Crédit logement, SACCEF, Camca, CNP…) paiera le crédit à votre place si vous n’y arrivez plus. Mais attention, pour obtenir cette caution, vous devrez passer une longue liste de critères. Tout sera minutieusement étudié : revenus, endettement, apport, contrat de travail, incidents bancaires... Si un organisme accepte votre dossier, vous devrez payer une commission fixe de 500 à 600 euros et une cotisation à un fonds mutuel de garantie (FMG). Le prix de départ est souvent un peu plus élevé que celui d’un privilège de prêteur de deniers, mais une partie de la cotisation versée vous est restituée en fin de crédit (en moyenne, 65%).
Caution solidaire
La caution solidaire fonctionne sur le même principe qu’un garant : une personne physique se porte tout simplement caution pour l’emprunteur. Cette caution est toutefois peu utilisée pour un prêt immobilier. Excepté dans le cas d’un emprunt effectué par une personne morale, auquel cas tous les associés qui participent à l’achat du bien acceptent d’être caution.
Privilège de prêteur de deniers
L’inscription au privilège de prêteur de deniers (PPD) ne peut concerner qu’un bien ancien. Comme pour une hypothèque, cette garantie permet à la banque de saisir et de vendre le logement pour se rembourser si vous ne pouvez plus payer. Le PPD est sensiblement moins cher puisqu’il est exonéré de la taxe de publicité foncière à 0,715%. Toutefois, si vous revendez votre bien avant d’avoir fini de rembourser votre crédit, vous devrez payer au notaire des frais dits de « mainlevée » (entre 0,36 et 0,72% des sommes prêtées).
Hypothèque
Il s’agit de la plus chère des garanties ! Evitez-la au maximum. La souscription d’une hypothèque sera obligatoire si vous investissez dans un logement neuf ou si vous faites construire une maison. Elle nécessite, en outre, un acte notarié et une inscription au registre des hypothèques. Vous paierez donc des honoraires de notaire (de 0,27 à 1,32% du capital emprunté, selon le prix du bien), des frais de formalités administratives (environ 250 euros), une contribution de sécurité immobilière (0,06%) et une taxe de publicité foncière (0,715%). A noter que l’hypothèque génère également des frais de mainlevée en cas de vente du bien avant la fin du remboursement du crédit.
Nantissement
C’est la solution la plus confortable lorsqu’on peut se la permettre.
Ici, en effet, aucun frais n’est à payer, si vous pouvez apporter un de vos biens en guise de caution. C’est donc votre patrimoine qui est caution auprès de votre banquier. Et vous autorisez celui-ci à le céder