Nice-Matin (Menton)

Johanna maman poule azuréenne sur TER

Depuis deux ans, l’Azurénne Johanna est au coeur de l’émission Les mamans sur 6TER avec sa petite tribu : son mari et ses quatre enfants dont des triplés. Sportif !

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Après de 30 ans, Johanna est une mère de famille heureuse. Voilà deux saisons que cette azuréenne qui vit àSaintAndr­é-de-la-Roche occupe une place de choix dans l’émission Les mamans sur 6TER. Il y a Johanna et sa tribu : Vincent, livio leur aîné et les triplés nés en 2018 : Dario, Gabin et Joy. Avec eux, vous allez pouvoir suivre le quotidien de cette famille azuréenne à travers le prisme de Johanna une maman comme les autres mais un peu différente quand même.

Des moments de joie, de doutes, de la fatigue mais aussi de l’organisati­on, du rire et surtout beaucoup d’amour. Cette aventure humaine, Johanna l’a surtout faite pour raconter son quotidien de maman. Sans filtre. Sans triche. En toute sincérité. Car après avoir subi une abdomunosp­latie en 2019, une nouvelle vie s’offre à elle mais aussi à ses enfants puisque Livio vient de rentrer au CP. Même sa vie profession­nelle est chamboulée avec sa propre marque de prêt-à-porter féminin ainsi qu’un site de vente en ligne sur Internet. Bref, une nouvelle vie pour cette maman poule niçoise.

Qu’est-ce qui vous a poussé à vous retrouver dans cette émission ?

C’est une amie qui m’a parlé de l’émission et qui m’a dit qu’avec les triplés, cela pourrait m’intéresser. J’ai regardé et j’ai postulé rapidement. Et hop, on est parti à l’aventure.

Est-ce facile de tourner une émission avec quatre enfants ? Au début, c’est assez compliqué même si ce n’est que trois jours de tournage par semaine. L’idée est de faire abstractio­n des caméras car il faut simplement filmer notre quotidien. Quand on a débuté le tournage en novembre , les triplés n’avaient que quatre mois, ils n’avaient pas conscience de l’effervesce­nce. Livio, lui, avait déjà quatre ans et on lui avait demandé si cela le dérangeait. C’est devenu une aventure familiale par la suite. La personne qui dirigeait le tournage était une femme, ça a facilité nos échanges aussi.

Quel était votre but en vous lançant dans cette aventure en  ?

Qu’avoir des triplés ne fait pas de vous des extraterre­stres (rires). On voulait montrer que donner naissance à des triplés pouvait arriver à n’importe qui.

On s’adapte facilement à la présence des caméras dans son quotidien ?

On s’est vite adapté, oui. Bon, il y a des jours où t’as simplement envie d’être en pyjama sur ton canapé alors tu fais un peu des efforts de présentati­on (rires). L’idée était aussi de montrer notre quotidien et non d’inventer une réalité. Après un quotidien avec quatre enfants dont des jeunes triplés, c’est forcément sportif.

Voilà près de deux ans que vous êtes dans l’émission, quels souvenirs en gardez-vous ? Quand on regarde les épisodes, tous ensemble, on se rend compte de la chance qu’on a car cela va nous faire de merveilleu­x souvenirs pour la vie. C’est d’une valeur inestimabl­e. Quand je serai grand-mère, je regarderai ça d’un autre oeil aussi. Ce sont des images fortes. Je ne regrette pas du tout cette aventure.

Cela a-t-il changé quelque chose dans votre quotidien ?

On vit à Saint-André-de-la-Roche, c’est un petit village où tout le monde se connaît. Nos voisins, nos amis, nos familles nous connaissen­t, ça n’a rien changé. Il s’est juste passé quelque chose sur les réseaux sociaux où on a réussi à se créer une petite communauté (son compte est suivi par   abonnés sur Instagram).

Grâce à l’émission, j’ai réussi à nouer des contacts avec d’autres mamans de triplés, cela permet d’échanger, de se donner des conseils, etc. On a eu beaucoup

Avoir des triplés peut arriver à tout le monde”

de retours pleins de bienveilla­nce et de gentilless­e, c’est très réconforta­nt.

Qu’est ce qui pourrait vous inciter à arrêter l’émission ? Quand on aura fait le tour de la question. Là, Livio vient de rentrer au CP, on a vécu un déménageme­nt car on ne pouvait plus vivre à cinq dans notre ancien appartemen­t, il y a encore plein de choses à dire.

Peut-être que lorsque les triplés iront à l’école, on n’aura plus grand-chose à raconter mais d’ici là, on a encore plein de surprises (rires).

Quel regard portez-vous sur votre vie quand vous vous voyez à l’écran ?

C’est devenu un vrai rendez-vous de la famille. Livio s’est pris au jeu et il adore regarder l’émission. C’est une émission qui parle à tous les parents, on peut tous se reconnaîtr­e en fonction des profils des mamans.

Comment avez-vous vécu le confinemen­t ?

Le premier a été plus dur car on était dans l’inconnu et la production n’a pas tourné à ce moment-là. Et on était dans notre ancien appartemen­t, plus petit. Il n’y avait pas d’école pour les enfants, pas de crèches, c’était sportif. Là, c’est clairement plus facile à gérer. On n’est pas du tout stressé, je ne le suis pas en temps normal d’ailleurs.

Ça se passe comment sans les caméras...

Ça fait du bien de se retrouver aussi entre nous. On a des amis ou de la famille qui ne souhaitent pas être filmés par exemple, alors il faut s’adapter avec les tournages pour les voir. Mais c’est bien plus difficile d’avoir trois enfants que de devoir gérer une équipe de tournage.

Au début, quand vous avez des triplés, c’est près de douze biberons par nuit. C’est vraiment du sport et, à ce moment-là, vous oubliez les caméras.

C’était important de partager votre expérience ?

Aujourd’hui avec les FIV (fécondatio­n in vitro), les probabilit­és d’avoir des jumeaux ou des triplés sont bien plus élevées qu’avant. Nous, c’était de façon naturelle mais c’est pour montrer que ça peut arriver à tout le monde. On nous avait demandé au moment de la première échographi­e si on souhaitait agir sur la grossesse, on a de suite voulu nos triplés. Bon, aujourd’hui, on ne refera plus d’enfants donc du coup on va terminer l’aventure des Mamans avec notre petite tribu (rires).

L’idée est de montrer notre quotidien et que nous ne sommes pas des extraterre­stres”

PROPOS RECUEILLIS PAR MATHIEU FAURE mfaure@nicematin.fr Les mamans. Du lundi au vendredi à 17 h 10 sur 6TER.

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