Nice-Matin (Menton)

« Je ne regrette rien »

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toujours fait monter ses équipes. Le courant est vraiment bien passé entre nous. J’ai regardé des vidéos de l’équipe en D, ça jouait vraiment bien au ballon. C’était un critère essentiel. Je fais très attention à ça désormais.

Avez-vous déjà regretté votre choix de quitter Nice pour Cologne en janvier  ?

A Cologne, j’avais signé pour un directeur sportif. Là-bas, les coachs se sont succédé, on est descendu. Cela ne s’est pas passé comme je l’espérais mais je ne regrette rien. Lors de ma deuxième saison, j’ai

Votre prêt au Paris FC vous a fait du bien ?

Oui, j’ai retrouvé un vestiaire avec des Français, c’était cool. Avec le coach René Girard, qui fait un travail magnifique, on a sauvé le club de la relégation. Il m’a redonné confiance, j’en avais besoin.

Madère, l’île de Ronaldo... Les gens sont très fiers de sa réussite, ici. Un terrain d’entraîneme­nt porte son nom, tout comme l’aéroport. Il y a également un musée qui lui est dédié. La vie à Madère, c’est le top ! Ça me rappelle plus la Côte d’Azur que Cologne. éternels ?

Oui, bien sûr. Je regarde les matchs quand je peux. Bon, il ne reste plus grand monde, à part Cardi et Dante. Il m’arrive encore de regarder les résumés de nos matchs, des Zap’ Gym... Tout ça restera gravé à vie. A l’époque, le coach Favre m’avait dit qu’il envisageai­t de passer en -- avec des relayeurs qui prennent la profondeur. Wylan (Cyprien) allait revenir de blessure, ça allait être compliqué...

Vous devez beaucoup à Claude Puel...

Oui, si je ne lui dois pas tout, je lui dois beaucoup, beaucoup. Je suis toujours resté en contact. Il était venu me voir à Cologne. Il a été super important pour ma carrière, restera le coach qui m’a lancé en profession­nel. Il regardait beaucoup les matchs de jeunes, donnait pas mal d’instructio­ns aux éducateurs. Il me connaissai­t bien avant mon intégratio­n au groupe profession­nel. On a discuté pour Saint-Etienne, mais il avait déjà beaucoup de joueurs à mon poste et voulait démarrer un nouveau projet.

A l’époque, vous vous régaliez avec un joueur comme Ben Arfa...

Oui, c’est le plus fort de tous, sans aucun doute. Il est au-dessus du lot. Bon, je ne suis pas vraiment objectif car je suis complèteme­nt fan du joueur. Je l’ai vu encore contre Rennes et Paris. Devant ma télé, il m’arrive de crier pour que ses coéquipier­s lui passent le ballon. Il fait plaisir à voir, comme Paul (Baysse) qui retrouve du temps de jeu et un super niveau.

Quel regard portez-vous sur le Gym actuel ?

Je n’ai pas vu le match contre Dijon... Il y a encore des réglages à trouver mais je suis convaincu que ça va prendre. Sur le papier, il y a une très bonne équipe, le recrutemen­t me semble malin. Cela me fait penser au projet de Lille. Il faut être patient. Par contre, il me semble que ça manque un peu de gueulards dans ce groupe. Il n’y a plus Dante, il est très important d’avoir des joueurs comme lui.

VINCENT MENICHINI

Ben Arfa ? Je ne suis pas objectif car je suis complèteme­nt fan”

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