Nice-Matin (Menton)

Pas de clients ? Ils invitent des nounours à leur table

Dans leur restaurant du centre-ville, Karine et François ont garni la terrasse d’ours en peluche. Objectif : créer une animation bénéfique aux commerces encore ouverts

-

Au restaurant La Crevette ,à Sainte-Maxime, depuis quelques jours, ça se bouscule ! Non non, rassurons la police, cette brasserie n’a pas bravé l’interdicti­on de rouvrir qui lui est imposée. C’est que, derrière les bâches et la porte fermée, une vingtaine d’ours en peluche ont pris place sur les chaises de la terrasse de l’établissem­ent. Et les Maximois se prennent naturellem­ent d’admiration pour cette jolie idée qui donne un peu de couleur et de gaieté dans un centrevill­e décidément dépeuplé.

Une initiative de Karine et François Piazza, les propriétai­res de La Crevette, qui ont repris l’idée d’un restaurate­ur breton.

« Lorsque j’ai vu ces nounours attablés dans ce restaurant de Rennes, j’ai trouvé l’idée géniale » ,raconte François. « Je suis toujours friand d’idées pour décorer et rendre attractif notre restaurant mais là je me suis avant tout dit que ça serait super pour les commerçant­s. Parce que s’ils sont ouverts, sans les bars et restaurant­s, les rues sont tristes car c’est le collectif qui crée le dynamisme. On va d’abord dans un café ou dans un bistrot et après on se dit “tiens ça me plaît ça” en passant devant les boutiques. Là, ça casse le côté verrue que produisent les terrasses fermées et donne un peu plus envie de se promener. »

Et à l’approche des festivités de fin d’année, les enfants apprécient tout particuliè­rement de voir ces grosses peluches devant lesquelles ils n’hésitent pas à se faire prendre en photo. De quoi donner le sourire à Karine et François qui ne regrettent absolument pas les quelque 500€ investis pour l’occasion malgré cette période de vache maigre qu’ils traversent.

Un carton sur les réseaux

« Soutenir nos voisins, qui sont dans une situation si difficile, c’était

 ??  ?? Karine et François au milieu de la vingtaine de nounours qu’ils ont installés à leur table.
Karine et François au milieu de la vingtaine de nounours qu’ils ont installés à leur table.
 ??  ??
 ??  ??
 ??  ??

Newspapers in French

Newspapers from France