« Aménagement spécifique » au cas par cas
(Photo Cyril Dodergny)
Et d’ajouter : « Ce n’est quand même pas de ma faute si je suis malade ! Il y a certainement d’autres personnes dans la même situation que moi, ou pire. On a le droit de se protéger. S’il arrive quoi que ce soit, à qui va la responsabilité ? » Et de conclure : « L’université a les moyens de faire les examens en distanciel, comme elle l’a fait jusqu’à présent. Je ne demande pas la charité mais un peu d’humanité. »
CÉLIA MALLECK cmalleck@nicematin.fr (1) Le prénom a été changé à sa demande.
Sollicitée, l’Université Nice Côte d’Azur rappelle : «De manière générale, les universités avaient la possibilité d’organiser les examens en distanciel ou en présentiel. En accord avec les organisations étudiantes, Université Côte d’Azur a choisi le mode “présentiel” d’une part pour une plus grande équité et d’autre part pour éviter la fracture numérique dont peuvent être victimes certains étudiants ». Ce qui pose problème aux étudiants à risque.
En cas de pathologie chronique lourde
L’Université a un protocole pour eux : « Si l’étudiant ne peut pas se présenter à son examen, il doit fournir un certificat médical et il sera noté en “absence justifiée” et une session de rattrapage lui sera proposée au mois de juin. S’il s’agit d’une pathologie chronique lourde, les étudiants doivent se signaler à la cellule handicap pour bénéficier d’un aménagement spécifique. Mais dans le cas d’une pathologie non chronique, nous ne pouvons que proposer un rattrapage de l’épreuve lors de la prochaine session d’examens ».
Et l’Université Côte d’Azur d’assurer :
« Les examens se déroulent dans le respect exact des consignes ministérielles (une place sur deux, port du masque obligatoire, gel hydroalcoolique à disposition, gestion des flux). De plus, Université Côte d’Azur a choisi d’organiser les examens uniquement sur des demi-journées afin d’éviter aux étudiants de devoir se restaurer sur place et limiter ainsi le risque de contagion ».