Nice-Matin (Menton)

Montagne qui rit A Valberg, un vent de liberté mais « pas la folie »

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Celui-là, même Jean Castex ne l’avait pas vu venir. Plus glaçant qu’un couvre-feu, plus dissuasif qu’un week-end confiné : le vent d’hiver ! Cette brise sournoise a accueilli les familles venues croquer la neige à Valberg, hier. Comme pour leur faire regretter d’avoir quitté le littoral pour la montagne. Il y a du vent, oui. Mais il y a du monde aussi. A l’instar des autres stations. Le contraire eut été surprenant. Chacun a en tête ces bouchons monstres sur «la202» , sur la route des stations vendredi après-midi. Certains étaient dedans. Comme Grégory Di Carlo et Guillaume Pascual, trentenair­es venus respective­ment de Nice et Cannes. Plus de trois heures pour rejoindre leur résidence secondaire et permettre à leurs filles de skier. Ils précisent : « C’était prévu. Ce n’était pas pour fuir le confinemen­t ! »

Du monde, oui. « Mais pas beaucoup plus que d’habitude. Ce n’est pas la folie », tempère Julien Nicoletta, directeur de l’Ecole de ski français (ESF) de Valberg. La file d’attente devant ses locaux pourrait faire illusion. Pourtant, « on est à 50 % d’activité. Beaucoup de gens ont annulé ou décalé leur venue parce qu’ils avaient peur de ne pas pouvoir circuler. » explique Marie-France Ginésy, directrice du Chalet Suisse. Cet hôtel-restaurant 3 étoiles, situé en bas des pistes, a bien subi un « effet collatéral » du confinemen­t du littoral : « L’allongemen­t des séjours. Comme il y avait un certain flou, les gens ont préféré arriver dès le vendredi ou repartir le lundi. »

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