Bras dans les A.-M. Deux centres pour intensifier la campagne à Antibes
Tout est carré. Organisé. Difficile de ne pas s’y retrouver. Depuis hier matin, la ville d’Antibes propose deux centres de vaccination dédiés aux habitants de la cité des Remparts ainsi qu’à ceux de la commune voisine de Villeneuve-Loubet. Séparés de quelques mètres seulement.
Pour « suppléer » la maison des associations, il a été décidé d’ouvrir la salle omnisports Saint-Claude située juste en face. Un espace de 1 000 m2 pour fluidifier et intensifier la campagne. Du parvis jusqu’aux cabines de vaccination, tout est indiqué et parfaitement huilé. Et pour cause : entre hier et aujourd’hui, 1 300 patients recevront la première injection des vaccins Pfizer et AstraZeneca (1), soit 10 % de la dotation totale dernièrement allouée aux Alpes-Maritimes.
« Cela nous permet de récupérer le retard pris au moment de la perte de livraison en février », se réjouit Jean
Leonetti. Selon le maire, la répartition des doses entre les villes est parfaitement équitable et permet d’accélérer la cadence. « On passe d’environ 150 à 600 vaccinations journalières pour ce week-end, il fallait beaucoup de médecins et d’infirmières. On a mobilisé toutes les énergies en doublant le personnel. » Si d’autres doses venaient à arriver rapidement, la Ville se dit même prête à adopter le même fonctionnement. Hier, le président (Photo Sébastien Botella) de la Casa (communauté d’agglomération Sophia Antipolis) a enfilé la blouse avec ses confrères médecins pour procéder à une consultation rapide préalable à la vaccination.
Les conseils des médecins
« On cherche à savoir s’il y a des contre-indications, détaille Eric Duplay, médecin et adjoint à la santé d’Antibes. Si des personnes ont déjà eu la maladie, il vaut mieux attendre trois mois pour faire la vaccination. » Réaction allergique, pathologie, fièvre… Tout est surveillé. Les professionnels glissent même quelques conseils avisés.
« Lors du rappel du second vaccin, il peut être utile de prendre un Doliprane le soir pour éviter d’avoir des douleurs dans les articulations ou des maux de tête le lendemain », souffle Eric Duplay. Les personnes éligibles passent ensuite de l’autre côté de la salle, sur l’aire de jeu habituelle. Une fois la dose injectée, les patients restent quinze minutes sous surveillance et récupèrent leur document personnel. Ils auront passé moins d’une heure au centre et n’ont plus qu’à attendre la seconde injection.
VIVIEN SEILLER vseiller@nicematin.fr
1.Vaccination aux personnes de 50 à 65 ans avec comorbidité ainsi qu’aux personnes de 65 à 75 ans. Le standard a également été ouvert vendredi pour les 50- 74 ans.