BOURGOIN-JALLIEU - NICE : -
A Bourgoin, stade Pierre-Rajon, le Stade Niçois bat Bourgoin-Jallieu 20 à 14 (6-9).
Arbitre : Mathieu Noirot (Occitanie).
Points.Bourgoin : 1 essai de De Fleurian (79’) et 3 pénalités de Cachet (7’, 17’, 37’).
Nice : 2 essais de Mapoe (57’), Martin (61’), 2 transformations de James (58’, 62’) et 2 pénalités de James (11’, 40’). Cartons jaunes : Zakashvili (69’) à Bourgoin ; Defives (29’), Guniava (69’) à Nice.
Bourgoin : Rocca, Khribache, De Klerk - Kirkwood, Cotte - Lepage, Rivoire, Leonte (cap.) - Bouet (m), Lavaux (o) - De Fleurian, Bosch, Hansell-Pune, Eymond - Cachet ; puis Stragiotti, Zakashvili, Rabatel, Chaudouard, Campeggia, Dunlop, Daminiani, Assi.
Entraîneurs : Jean-Henri Tubert et Anton Moolman.
Nice : Vola, Haupt, Negrotto - Tivoli, Lasis - Mace, Koroi, Tachat Champin (m), James (cap., o) - Desplan, Fritz, Mapoe, Reynaert - Defives ; puis Martin, Pouyleau, Suaud, Fontaine, Ormaechea, Ricquebourg, Caminati, Guniava.
Entraîneurs : David Bolgashvili et Martin Jagr.
Contrairement à l’année passée où les Azuréens avaient mené de bout en bout à Bourgoin, cette fois la victoire a mis plus de temps à se dessiner. La première période, fermée, se résumait à une histoire de pénalités. Le CSBJ validait sa bonne entame via la botte de Cachet (3-0, 7’), mais le capitaine Matthew James remettait Nice à hauteur dès sa première incursion dans le camp berjallien (3-3, 11’). Alors que les locaux étaient de nouveau devant (6-3, 17’), les Niçois allaient manquer plusieurs occasions de capitaliser sur l’indiscipline de leurs adversaires. Habituellement d’une précision chirurgicale, James manquait trois pénalités de rang. Les deux équipes prenaient
peu de risques dans leur camp mais affichaient en revanche beaucoup d’agressivité, donnant lieu à quelques frictions. Alors que Bourgoin creusait l’écart (93, 37’), Julien Caminati échouait à son tour sur une pénalité longue distance, avant que James ne parvienne, enfin, à enrayer la spirale juste avant le repos (9-6, 40’).
Temps forts mis à profit
Malgré ces 12 points semés en route au cours du premier acte, les Niçois étaient bien dans le coup. Dominateurs devant, ils mettaient régulièrement les Berjalliens à la faute. Plutôt que de prendre les points, Nice allait cette fois en touche. Choix payant : après un ballon porté, l’une des armes favorites du Stade Niçois, le ballon ressortait plein centre sur Lionel Mapoe qui éliminait son vis-à-vis pour finir dans l’en-but, se blessant malheureusement sur l’action (9-13, 58’). Bourgoin semblait manquer d’oxygène, d’autant que les
Niçois occupaient parfaitement le terrain pour les garder sous pression, et jouaient avec beaucoup de justesse. Celle-ci était récompensée sur un maul conclu par Louis Martin (920, 61’). En fin de partie, Bourgoin allait toutefois se révolter et donner quelques