% de vaccinés au CHU de Nice
Olus de 2 600 personnes, étudiants inclus, soit 32 % des salariés du CHU de Nice ont reçu au moins une injection à ce jour. Un taux de couverture dont se félicitent le docteur Thierry Fosse, chef du service d’hygiène et de vaccination, et Karine Hamela, directrice du pôle des ressources humaines.
Un résultat qui, « après quelques semaines seulement », leur semble satisfaisant et témoigne d’une « bonne dynamique » après un « succès » de la vaccination contre la grippe fin 2020, approchant les 50 %.
« Nous sommes tout à fait confiants », indique le Dr Fosse, qui rappelle que « notre facteur limitant, c’est la disponibilité des doses ». Il assure que « l’on n’observe pas de réticence, plutôt des questionnements » . Pour le CHU, l’obligation n’est pas nécessairement l’issue inéluctable. Mme Hamela constate que « le taux d’absentéisme n’est pas plus élevé que d’habitude », ce qui tendrait à récuser l’idée selon laquelle la Covid ne serait pas, au CHU, la première maladie nosocomiale. En chiffres : « Depuis le 1er janvier 2020, nous avons eu en tout 5,5 % de personnels testés positifs, ce qui est très inférieur à la population générale. » Le test étant obligatoire pour tous les agents symptomatiques. Le vaccin contre l’hépatite B, en raison d’un risque professionnel, est obligatoire, indépendamment des vaccins recommandés. Conclusion du Dr Fosse : « Personnellement, je préfère le dialogue, la pédagogie. On ne voit pas l’intérêt de l’obligation, si ce n’est de braquer pour les quelques personnes qui n’adhèrent pas et pourraient faire école. On part plutôt sur une stratégie d’émulation. » Il ajoute que les précautions s’imposent, masque et gel, mesures de distanciation. « Concernant la vaccination Covid, on espère que la grande majorité des professionnels de santé se feront vacciner. »