« Vacciner n’est pas une contrainte supplémentaire »
C’est un médecin heureux de participer à la campagne de vaccination qui a reçu ses premiers patients hier dans son cabinet du port de Nice. « Franchement, ça ne me pose aucun problème en termes de logistique, confie le Dr Marc Pouzet. Il suffit de commander en pharmacie, une semaine avant, le flacon de dix doses, de faire le tour de sa patientèle pour inviter les personnes concernées à se faire vacciner, puis sur deux jours, d’organiser leurs venues au cabinet ». Contrairement à beaucoup de ses collègues qui critiquent le mode opératoire de cette vaccination par les généralistes, le Dr Pouzet ne semble pas perturbé par cette nouvelle pratique. «Jen’y vois aucune contrainte supplémentaire, je prépare ma dose à chaque arrivée d’un nouveau patient et le tour est joué. C’est vrai que si le vaccin était livré en unidose, cela serait encore plus souple et pratique, mais sincèrement, ce n’est pas très compliqué .... ».
Une patientèle hésitante
Rien n’empêche non plus le praticien de recevoir ses patients entre deux injections lors de sa traditionnelle consultation de l’après-midi. Son seul souci, finalement : « rassembler 10 patients de 50 à 64 ans avec comorbidité. Entre ceux qui n’ont pas répondu à mes appels, ceux qui ont demandé un délai de réflexion et ceux qui ont carrément dit non, j’étais loin du compte ». Ni une ni deux, plutôt que de risquer de perdre des doses, le Dr Pouzet a élargi sa première consultation de vaccination «en gardant la même tranche d’âge, mais auprès
(Photo G. C.)
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Déplacements pour motif familial impérieux, pour l'assistance aux personnes vulnérables ou précaires ou pour la garde d'enfants
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