Une centaine d’écoliers crachent au bassinet à Cannes
Hier, des élèves de l’école élémentaire Jacqueline-de-Romilly ont été invités à passer un test salivaire de détection de la Covid-19. Une première en milieu scolaire à Cannes qui a fait réagir les parents de manière variée. Du catégorique : «ça ne sert à rien » au pragmatique : « On en aura le coeur net », en passant par l’angoissé : « S’il y a des cas positifs, l’école fermera? » « On a accepté que notre fils soit dépisté parce qu’il faut qu’on sorte de cette crise en se donnant tous les moyens qui s’offrent à nous », disait Vanessa, qui arborait une autre casquette : infirmière de la ville de Cannes. Elle a enfilé quelques minutes plus tard sa blouse bleue dans le gymnase où étaient attendus une centaine d’enfants, ainsi que le maire de Cannes David Lisnard, l’inspecteur d’Académie et le directeur des laboratoires BioEstérel, coorganisateurs.
“ écoliers sur les ” Des enfants autorisés pour une fois à cracher... dans un petit flacon préalablement étiqueté. Un échantillon de salive que les techniciens de BioEsterel analyseront pour y traquer la Covid-19. L’opération se poursuivra ce jeudi à Pagnol et Alice 1, puis dans toutes les élémentaires communales. Objectif de la commune ? « Dépister et protéger. Ce test est l’un des outils indispensables pour casser la chaîne de propagation», explique David Lisnard, maire de Cannes. Une centaine d’élèves du CP au CM2 sur les 345 que compte l’école, « sans doute