Nice-Matin (Menton)

Violences faites aux femmes : Roquebrune livre combat

La Ville et son centre communal d’action sociale (CCAS) ont signé hier un contrat de mobilisati­on et de coordinati­on de lutte contre ces actes, en partenaria­t avec de nombreux acteurs locaux

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Symbolique­ment, les partenaire­s politiques, juridiques et associatif­s ont choisi le 8 mars pour officialis­er la signature d’un « contrat de mobilisati­on et de coordinati­on de lutte contre les violences faites aux femmes et intrafamil­iales » à Roquebrune – le troisième du départemen­t. Partant d’un même constat : des avancées ont été faites, aidées par de nouveaux textes législatif­s, mais c’est en agissant de concert que le fléau reculera véritablem­ent.

L’engagement de la commune remonte au mois d’octobre 2019, quand le Centre communal d’action sociale a créé – au sein de son Conseil local de santé mentale – un groupe de travail pour la coordinati­on de la prise en charge des victimes de violences conjugales. Piloté par la directrice du CCAS, Najoua Hurcet, en collaborat­ion avec Natacha Himelfarb, déléguée des droits aux femmes et à l’égalité à la préfecture et Prune De Montvallon, directrice du Centre d’informatio­n sur le droit des femmes et des familles (CIDFF).

« Action indispensa­ble »

« Ces violences portent atteinte aux droits fondamenta­ux et aux principes d’égalité qui fondent notre République. Elles doivent être fermement combattues et réprimées », résume Solange Bernard, adjointe à l’action sociale. Avant de laisser la parole aux autres acteurs. «Plus de 500 personnes victimes de violences conjugales ont été accompagné­es par nos profession­nels dans les AlpesMarit­imes en 2020 », indique le président de l’associatio­n Montjoye, Patrick Barcaroli. Ajoutant que la première personne accompagné­e avec un bracelet anti rapprochem­ent « l’a été sur le territoire qui concerne la signature du contrat ». Présidente du CIDFF, Frédérique Grégoire salue la pertinence de «se mettre tous autour d’une table pour prendre en charge les victimes, de manière à ce que leur parcours soit moins chaotique ». Rappelant l’initiative des Soroptimis­t de proposer une permanence d’accompagne­ment à Menton – dans un premier temps sur leurs fonds propres. Après que la directrice de l’hôpital Sainte-Marie a apporté tout son soutien à l’initiative, Stéphanie Durand, représenta­nt l’hôpital La Palmosa, souligne que de nombreux membres du personnel sont régulièrem­ent en contact avec les victimes. Précise que plusieurs représenta­nts les forment au sein de l’établissem­ent. Le proviseur du lycée Curie, Dominique Ramo (représenta­nt le recteur) explique être lui aussi, parfois, en première ligne. Confronté à des enfants de victimes, dont la scolarité se révèle « peu paisible ». «Ces faits peuvent être difficiles à détecter, plus on est en lien, mieux on accompagne », dit-il.

« La lutte contre les violences intra familiale est un combat essentiel. Et les avocats sont des interlocut­eurs privilégié­s », commente à son tour Nathalie Beurgaud, vice-bâtonnier du barreau de Nice. Pendant le confinemen­t, les violences conjugales se sont multipliée­s. Pour y répondre au

commune.

Inscriptio­ns scolaires 

Ouverture des inscriptio­ns scolaires pour la rentrée - (maternelle, CP ou changement d’école) jusqu’au  avril. Rendezvous sur la plateforme de démarches en ligne « Menton ma Ville » au Guichet Unique au .....

À noter : les inscriptio­ns à la restaurati­on scolaire et au périscolai­re se feront ultérieure­ment.

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L’ensemble des acteurs présents pour la signature du contrat, hier, à l’Hôtel de Ville.

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