Quinze pour le jours avec sursis vol d’une moto
Deux délinquants avaient dérobé un deux-roues dans l’espoir de le revendre. Même planqué à Peille, il a disparu. Impossible de le restituer. Ils devront verser 7 500 euros à la victime.
L’occasion a fait véritablement le larron. Deux jeunes gens d’une vingtaine d’années ont profité des clés oubliées sur le neiman par le propriétaire d’une moto stationnée devant le Palais de la Scala pour s’en emparer frauduleusement. Ils devaient comparaître devant le tribunal correctionnel pour ce délit commis le 9 septembre 2018 sur l’avenue Henry-Dunant. Seul l’auteur présumé était présent à l’audience. Son complice était représenté par Me Thomas Brezzo. Ils ont été condamnés conjointement à une peine de quinze jours d’emprisonnement assortie du sursis. Ils ont aussi l’obligation de rembourser le prix du Honda, estimé à 7 500 par la victime qui n’était pas assurée pour le vol.
Quand le propriétaire découvre la disparition de sa moto, il dépose plainte. Rapidement, les images de vidéosurveillance affichent l’engin piloté par un jeune homme, contrôlé auparavant au rond-point Wurtemberg. Il est suivi d’un scooter, L’immatriculation relevée a facilité l’identification du conducteur. Ces deux éléments ont permis d’interpeller les deux suspects dix jours plus tard. Placés en garde à vue, ils ont reconnu les faits. A la demande du président Florestan Bellinzona, le prévenu, un FrancoLibanais âgé de 21 ans, livre à l’audience son explication.
« J’ai volé la moto par opportunité en apercevant les clés. J’étais réticent. Mais conforté par mon copain à la prendre, on est allé la cacher au stade du Devens. » Le magistrat poursuit : « Vous avez essayé de revendre la moto après l’avoir planquée à Peille et arraché la plaque d’immatriculation. Puis, plus aucune trace du deux-roues. » D’après la version du jeune plombier, l’engin aurait disparu pendant le week-end. « On avait l’intention de la vendre pour 2 500 Mais on n’a rien récupéré. En vérité, on voulait juste faire un tour avec. On l’a gardé car on a eu peur... On ne sait toujours pas ce qui nous a pris...»
« Pas question d’une simple peine »
Quant au complice, sans permis, il a fait des tours de moto dans le stade. Comme il s’est planté, il l’a abîmée. Ce de 20 ans, intérimaire, a déjà été condamné en 2020 en Principauté pour les mêmes faits. Quatre mentions apparaissent sur son casier français pour stupéfiants, violences, menaces de mort. Une seule condamnation entache celui du résident
Il a été condamné en 2010 pour recel de vol. La disparition du Honda est commentée par le premier substitut Cyrielle Colle. Les faits sont anciens et il était improbable de lever le doute sur les personnes désignées par les prévenus. « L’occasion était trop belle. Il fallait être bien naïf pour croire à l’impossibilité de vous retrouver sur un territoire truffé de caméras. Pas question d’une simple peine. Le préjudice est important. Même avec des gages sérieux d’intégration, il faut
(Photo Éric Ottino)
14 029 métropolitains ont reçu les deux injections. 22 313 ont reçu une première dose. Ceux qui ont été vaccinés au Pfizer-BioNtech ou au Moderna devront recevoir la seconde injection dans les vingt-huit jours, ceux qui ont bénéficié de l’AstraZeneca devront revenir dans douze semaines. « C’est programmé, les personnes concernées seront convoquées et le gouvernement nous dit que toutes les deuxièmes doses seront assurées », certifie le Dr Hervé Caël.
Y aura-t-il suffisamment de doses ?
Pas de chiffres officiels hier soir, hormis 6 162 doses de Pfizer pour des primo-injections qui arriveront demain. « Le gouvernement nous promet que nous n’aurons pas de rupture de stocks » , affirme toujours Hervé Caël. Un deuxième week-end de vaccination choc est-il programmé ? Pas à ce jour, mais « si cela devait être le cas on est prêts », martèle Véronique Borré.
LAURE BRUYAS lbruyas@nicematin.fr