De nouveaux galets arrivent sur les plages
Le bord de mer se refait une beauté. Comme chaque année, la Promenade des Anglais est réengraissée, afin de la rendre optimale pour les beaux jours. On vous raconte tout.
Tout, vous saurez tout sur les galets ! La Métropole s’active actuellement sur les plages niçoises, pour les «engraisser ». Alors, non, les agents municipaux ne s’amusent pas à jeter des bouts de pain sur la plage ! Ils amènent plutôt 2 900 m3 de galets, pour que cette dernière soit la plus confortable possible.
Et la plus belle. « Il n’y a pas d’équivalence dans le département », souffle Arnaud Bonnin, directeur adjoint des Affaires maritimes, pour la métropole Nice-Côte d’Azur. Car les galets niçois sont triés sur le volet. Ils peuvent venir d’une carrière située à Durance, dans les Bouches-du-Rhône, ou du Paillon.
Pas de chantier, pas de galets
« On alterne. Cette année, on est allés à Durance parce que, avec la tempête Alex, les agents étaient mobilisés sur d’autres chantiers que le curage du Paillon », révèle Arnaud Bonnin. Quand ils sont récupérés dans le Paillon, les galets sont ensuite triés, puis lavés. « Ils doivent être harmonieux, ne pas avoir de terre ou être trop gros. Les grosses pierres sont plus dures, donc pas confortables pour poser sa serviette », poursuit-il.
Très précisément, le galet niçois mesure entre 20 et 80 millimètres.
Mais pourquoi toute cette agitation, alors qu’on ne manque pas de pierres, dans la région ? « Que ce soit à cause des courants ou de l’érosion, le galet est en perpétuel mouvement », relève Brigitte Rollier, géologue et membre de l’association Géo sites Alpes azur.
Ça fait donc une vingtaine d’années que la ville nourrit régulièrement ses plages. Quelques décennies en arrière, les galets venaient naturellement du
Paillon ou du Var. Mais, la construction de la Promenade des Anglais et de l’aéroport a freiné leur voyage. « Si on n’intervenait pas, il y aurait de l’eau jusqu’au mur de la Prom’ », signale Arnaud Bonnin.
Deux épis en travaux
En parallèle de l’apport de galets, la ville a lancé des aménagements des épis de Magnan et Lenval. Ces amoncellements
(Photo O. F.) sans obtenir satisfaction nous pouvons compter sur la solidarité syndicale pour bloquer toute la partie Lafarge France. Nos moyens de pressions existent.
L’État ne vous soutient pas comme il a pu le faire pour certaines industries en danger ? C’est pernicieux. Officiellement, il n’y a pas de licenciements annoncés, ni de fermeture de l’usine, car le stockage de béton va survivre. De plus LafargeHolcim est leader mondial
donc en bonne santé... Ils ont bien calculé.
Cette situation était-elle évitable ?
Oui et non. La gouvernance suisse avec le rachat par Holcim en avait déjà sonné le glas.
Pourtant, selon les experts, il restait une exploitation pleine de la carrière à l’orée . Il y avait du temps pour s’occuper au